mercredi 19 décembre 2007

212. Interruption des publications vidéo jusqu'au mardi 25 mars 2008

En raison de la commémoration du 150-ième anniversaire des relations franco-japonaises qui nous occasionne un surcroît de travail, à compter d'aujourd'hui, mercredi 19 décembre, nous interrompons nos publications. Nous les reprendrons le mardi 25 mars 2008. Au Japon, ce sera l'époque des premières floraisons de cerisiers...

En attendant de belles images de cerisiers et la musique s'y rappor-
tant, vous trouverez ci-dessous, en quarante-huit vidéos, une rétro-
spective des sept mois de publications passées.

Si vous êtes nouveau venu sur Le Japon chez vous, visitez ces pages dont un grand nombre contient d'autres films. N'hésitez pas non plus à consulter les pages alentour qui, généralement, approfondissent un sujet avec d'autres documents.

Nobuko et moi vous souhaitons de joyeuses fêtes.

Voici donc d'abord la rétrospective des pages consacrées au Japon :

■ Page 3, diverses interprétations de Gion kouta (Ballade de Gion), la très belle chanson d'amour d'une geisha. Elles sont précédées d'un petit cours sur les geishas dispensé par le National Geographic :



■ Page 5, parmi des vidéos sur le zen et le chanoyu (cérémonie du thé), une interview du maître zen Taisen Deshimaru :



■ Page 7, tout sur le bunraku (théâtre de marionnettes) dont cet extrait d'une pièce :



■ Page 9 consacrée à Kevin Kmetz, joueur de tsugaru-jamisen. Ici, une intéressante interprétation de Rokudan no shirabe par l'artiste. Il est accompagné de trois autres tsugaru-jamisen occidentaux :



■ Page 18, la bande-annonce des Contes de la lune vague après la pluie, film de Kenji Mizoguchi :



■ Page 25, du théâtre kabuki montrant tout l'art de Bandō Tamasaburō dansant Sagi Musume (La Jeune Fille-Héron) :



■ Page 39, plusieurs séquences de Mourir à la Campagne, film de Shuji Terayama. Ici, la bande-annonce :



■ Page 46, Yûkoku (film de Yukio Mishima) en version intégrale. Ici, quelques images solarisées et accompagnées par un morceau de musique industrielle du groupe Ouraken :



■ Page 59, un extrait de L'Ile nue, poignant film muet de Kaneto Shindō et à la musique envoûtante :



■ Page 61, les danses traditionnelles d'Okinawa aux fortes influences chinoises. Ici, une vue d'ensemble :



■ Page 62, la visite du Jo-an, l'un des trois plus beaux pavillons de thé du Japon qui est classé Trésor national :



■ Page 65 consacrée à Tatsumi Hijikata et Akiko Motofuji, danseurs de butō. Ici, Tatsumi Hijikata dans Hosotan (1972) :



■ Page 68, un avant-goût de la « Fête de l'homme nu » dont de plus larges extraits ont été publiés en octobre 2007 et au cours de laquelle, certaines années, de jeunes croyants trouvent la mort, écrasés par la foule de leurs semblables. Il sagit, en fait... d'un rituel de chance :



■ Page 73, parmi les nombreuses vidéos des cinq pages consacrées à la musique japonaise traditionnelle, un chapitre sur la musique de shamisen illustré par Miyako odori (Danse de la capitale), une danse de geishas exécutée dans un théâtre de Gion, l'ancien « Quartier des fleurs » de Kyōto :



■ Page 76, parmi d'autres minyō, Otemoyan, par l'Ensemble Sakura, Musée Guimet, avril 2007 :



■ Page 78, parmi d'autres œuvres de musique japonaise contemporaine, Hokkai minyō-chō, une pièce de Michio Miyagi interprétée par Nobuko Matsumiya et des musiciens du BBC Philarmony Orchestra de Londres :



■ Page 79, qui est consacrée à la musique japonaise moderne, le groupe de rock Wadaiko Unit jouant deux morceaux avec des instruments traditionnels japonais :



■ Page 101, le Hadaka matsuri (Fête de l'homme nu) au cours duquel des milliers de jeunes hommes risquent leur vie pour se conformer à un rite shintoïste :



■ Page 106, Kishiwada Danjiri matsuri, le festival le plus dangereux du Japon :



■ Page 108, de nombreux extraits du film Kwaïdan :



■ Page 118, quelques kamishibai japonais et occidentaux :



■ Page 122, les jardins du Ginkaku-ji et du Ryōan-ji :



■ Page 125, le Fushimi Inari taisha (伏見稲荷大社), un sanctuaire shintō de Kyōto :



■ Page 143, un gagaku profane appelé kangen (管絃) :




■ Page 145, Fuji Musume (藤娘 - La jeune fille aux glycines) jouée par Bandō Tamasaburō V (坂東玉三郎) :



■ Page 146, une représentation du Pavillon aux pivoines combinant le genre kabuki (歌舞伎) et le kunqu, la plus vieille forme d'opéra chinois qui soit encore jouée :



■ Page 169, cinq interprétations du minyō Otemoyan ((おてもやん - Petite Madame Otemo). Ici, Otemoyan joué et dansé par l'Ensemble Sakura, 30-ième Festival international de musique sacrée de Sylvanès, Abbaye de Sylvanès (Aveyron), juillet 2007 :




■ Page 171, un rakugo (落語) raconté par Katsura Shijaku II, surnommé « le roi de l'éclat de rire » :



■ Page 182, de nombreuses vidéos d'Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa), festival de Tokushima :



■ Page 186, deux interprétations d'Awa odori par l'Ensemble Sakura. Ici, Awa odori en juillet 2007 au 30-ième Festival de musique sacrée de Sylvanès, abbaye de Sylvanès (Aveyron) :




■ Page 204, deux vidéos enregistrées le 13 décembre 2007 lors de l'inauguration de l'opération « Pour les Fêtes, le Japon s'invite aux Boutiques du Palais » (Palais des Congrès, Paris). Ci-dessous celle où S.E. Monsieur Yutaka Iimura, ambassadeur du Japon en France, évoque « 2008, année du 150-ième anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises ». Mariko Kubota et Cola Bonnan (joueurs de taiko), puis l'Ensemble Sakura (en fin de vidéo) faisaient partie des quatre spectacles de cette manifestation :




■ Page 205, un impressionnant concert de tsugaru-jamisen lors d'un festival dans la préfecture d'Iwate :




■ Et enfin, page 210, en tête d'une douzaine d'autres vidéos de chansons d'enfants, cette petite perle :



Et dans les publications « hors Japon », voici notre sélection :


■ Page 11, accompagné du texte des paroles en portugais, Essa moça tá diferente, de Chico Buarque de Hollanda :



■ Page 12, parmi d'autres titres, Samba pra Vinicius et A gente vai levando joués et chantés par Vinicius de Moraes, Toquinho, Miucha et Tom Jobim :



■ Page 30, Let the Good Times Roll et d'autres titres de Ray Charles :



■ Page 35, plusieurs titres de Ray Charles au cours d'un concert à Sao Paulo en 1963, dont ici Just a Little Lovin', l'un des moins connus :



■ Page 38, une interview de Louis-Ferdinand Céline datant de 1961, juste avant sa mort :
data="http://ubu.artmob.ca/video/flash/flvplayer.swf?file=louis-ferdinand-celine_television-interview_1961.flv&autostart=false">





■ Page 63, un extrait de Boot Polish, film indien avec Raj Kapoor et qui vous mettra certainement en joie pour tout le reste de la journée...



■ Page 85, parmi une douzaine d'interprétations d'autres œuvres, Granada par Luciano Pavarotti :



■ Page 88, Canto Libre et El Pueblo Unido, chansons de Victor Jara accompagnées de textes relatant les circonstances tragiques de sa mort et son héroïsme :



■ Page 96, parmi cinq autres titres interprétés par le Horace Silver Quintet, Nutville :



■ Page 99, une adaptation audiovisuelle parmi cinq autres de Continuité des parcs, la nouvelle de Julio Cortázar :



■ Page 115, parmi douze autres œuvres, Rhapsody in Blue de George Gerschwin, Leonard Bernstein au piano :



■ Page 116, la plupart des séquences de West Side Story. Ici, Gym Mambo :



■ Page 141, trois vidéos destinées aux alcooliques de l'amour et de la paix, dont ce poème de Charles Bukowski :



■ Page 161, le Sûtra du cœur psalmodié par un moine tibétain et, en texte d'accompagnement, quelques pavés dans la mare concernant le bouddhisme, le zen et l'actuel dalaï-lama :



■ Page 175, neuf enregistrements d'Art Blakey et The Jazz Messengers. Ici, Dat Dere :



■ Page 203, Raghunath Manet, danseur de Bharata natyam, chanteur et joueur de vînâ en huit vidéos :



On trouve tout sur Le Japon chez vous !

A ce jour, le blog contient 531 vidéos. Visitez-le de fond en comble, vous avez tout le temps avant le 25 mars...




11-15 mars 2008 : l'Ensemble Sakura à l'Opéra de Lyon






Opéra national de Lyon
Du mardi 11 au samedi 15 mars 2008
Ensemble Sakura
Musique et chants populaires traditionnels du Japon
Spectacles de danses
Dans le cadre de « 2008, 150-ième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques franco-japonaises »


Ensemble Sakura, Otemoyan (Petite Madame Otemo), avril 2007, Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris :




Ensemble Sakura, Awa odori (Danse d'Awa), juillet 2007, 30-ième Festival de musique sacrée de Sylvanès, abbaye de Sylvanès (Aveyron) :





Spectacles de l'Ensemble Sakura à l'Opéra national de Lyon - Renseignements et réservations en ligne, cliquez ici


Site de l'Opéra de Lyon (Informations sur les opéras Hanjo et Lady Sarashina) - Réservations : Lien


Visiter Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien



211. Chanoyu (cérémonie du thé) et chadō (voie du thé)

Cérémonie du thé ou chanoyu - Ce que les Occidentaux appellent
« cérémonie du thé » se nomme au Japon chanoyu (茶の湯). Le mot signifie littéralement « eau chaude du thé ».

Le chanoyu est un rituel traditionnel qui dérive du bouddhisme zen. Au fil du temps, pour la plupart de ceux qui s'y consacrent, il est devenu une pratique socio-culturelle profane située au confluent de plusieurs arts traditionnels. Durant un chanoyu, un hôte ou une hôtesse expérimenté sert le thé à un petit groupe d'invités selon un rituel codifé depuis le 16-ième siècle. Un chanoyu se pratique généralement dans la salle d'une maison japonaise traditionnelle réservée à cet effet. Le sukiya (pavillon de thé) est le lieu privilégié d'un chanoyu, mais il en existe peu.

Lors d'un chanoyu, on sert un thé vert, le macha (抹茶 - prononcer matcha). C'est un thé en poudre qui est battu, et non pas infusé. Ce peut être un koicha (濃茶 - thé fort) ou un usucha (薄茶 - thé léger).

Le mot chanoyu désigne le rituel, le mot chadō (茶道), lui, qui signifie « voie du thé », se réfère à la doctrine.

Extrait de l'article de Wikipédia sur le chanoyu :

« Du fait qu'un praticien de la cérémonie du thé doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimono, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens, et un large ensemble d'autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l'étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années et souvent toute une vie. Même pour participer en tant qu'invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du [chadō] est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans la salle où est servi le thé. »


Présentation de Nobuko Matsumiya (Sōyō), maître de thé :




Extrait de Chanoyu, petit spectacle donné par Nobuko Matsumiya aux 13-ièmes Gastronomades d'Angoulême, 24 novembre 2007 :




Regards sur une cérémonie du thé champêtre (en japonais : nodate) :




Le Web international, y compris japonais, nous a paru particulièrement pauvre en vidéos acceptables sur le sujet. Certaines ont semblé... hérétiques à Nobuko. A la suite, celles que nous avons retenu pour leur intérêt à divers titres.


Un Américain de Kyōto expliquant le chanoyu... à des Japonais :




Instructions pour la préparation du macha :




Dans la vidéo suivante, un chant en musique de fond, voilà un exemple d'hérésie. Un chanoyu se déroule dans le silence :






La page sera complétée ultérieurement avec d'autres vidéos.


Visitez notre nouveau site Chadō, voie du thé, voie zen : Lien

Savoir comment se déroule le rituel du chanoyu en consultant l'encyclopédie Omnihilus : Lien

En savoir plus sur le déroulement du rituel, en lisant un extrait de Chadō, mon roman en chantier : Lien

En savoir plus sur le chanoyu en consultant Wikipédia : Lien

Page réalisée par Philippe Costa



210. Japon : chansons d'enfants (japonaises et occidentales)

Sur cette page, trois chapitres :
■ 1/ Japon - Chansons d'enfants japonaises chantées par des enfants japonais
■ 2/ Japon - Chansons d'enfants occidentales chantées par des enfants japonais
■ 3/ Chansons d'enfants et berceuses japonaises traditionnelles (minyō) interprétées par l'Ensemble Sakura (Paris)

■ 1/ JAPON - CHANSONS D'ENFANTS JAPONAISES CHANTEES PAR DES ENFANTS JAPONAIS

Actrice ! Elle sera actrice !...



Ureshii Hina Matsuri (うれしいひなまつり - Joyeuse fête des poupées), la chanson commémorant la fête des poupées (ou fête des filles), chaque 3 mars :




Yuki (雪 - Neige) :




Titre inconnu :




Yūyake koyake (夕焼けこやけ - Feux du soleil couchant) :




■ 2/ JAPON - CHANSONS D'ENFANTS OCCIDENTALES CHANTEES PAR DES ENFANTS JAPONAIS

Jesus Loves the Little Children, chanson chantée pour Noël dans une école bilingue américano-japonaise de Hamamatsu :




Father Abraham Had Many Sons :




Les Troubadours pour la Terre, Des enfants pour sauver la planète Terre. Spectacle produit en 1994 par la Yamaha Music Foundation. L'éditeur de cette vidéo mentionne que ce spectacle a été donné dans de nombreuses villes d'Asie et que l'intérêt qu'il suscite chez les programmateurs de salles de spectacles des Etats-Unis va grandis-
sant (durée : 7 mn 51 sec.) :




■ 3/ CHANSONS D'ENFANTS ET BERCEUSES JAPONAISES TRADITIONNELLES (MINYO) INTERPRETEES PAR L'ENSEMBLE SAKURA (PARIS)

Ensemble Sakura, voix de Nobuko Matsumiya et Emiko Ota, Tōryanse (通りゃんせ - Allez, passez !), chanson d'enfants de l'époque d'Edo (1603-1868), Festival des Nuits d'O, Montpellier (Hérault), août 2006 :



Un détail qui nous a paru amusant concernant le concert ci-dessus. Le public ne connaissait pas les titres du répertoire joué ce soir-là. Il ignorait également que, parmi ces titres, l'Ensemble Sakura jouerait une chanson d'enfants, une seule. Et c'est précisément le moment, le seul, qu'a choisi cette petite fille pour s'avancer et danser devant la scène...


Ensemble Sakura en duo, Nobuko Matsumiya et Emiko Ota. Extraits d'un concert de chansons d'enfants, Médiathèque de Hyères (Var), 21 octobre 2007 :




Ensemble Sakura, voix de Nobuko Matsumiya et Emiko Ota, Takeda no komoriuta (竹田の子守歌 - Berceuse de Takeda), Médiathèque de Hyères (Var), 20 octobre 2007 :




Ensemble Sakura, voix solo de Nobuko Matsumiya, Itsuki no komoriuta (五木の子守歌 - Berceuse d'Itsuki), Auditorium du Musée Guimet, Paris, avril 2007 :




Ensemble Sakura, voix de Nobuko Matsumiya et Emiko Ota, Takeda no komoriuta (竹田の子守歌 — Berceuse de Takeda), 30-ième Festival international de musique sacrée de Sylvanès, Sylvanès (Aveyron), juillet 2007 :




■ LE CD DE CHANSONS D'ENFANTS DE L'ENSEMBLE SAKURA :
















CD Japon, Rondes, comptines et berceuses (Ed. ARB, coll. « Terres d'enfance », par l'Ensemble Sakura :

Vente en ligne du CD sur FNAC.com : Lien

Vente en ligne du CD sur AMAZON.fr : Lien

Vente en ligne du CD sur PRICE MINISTER.com : Lien

En savoir plus sur les chansons d'enfants et les berceuses japonaises traditionnelles en visitant MINYO.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien

Information : parution au second semestre 2008 du deuxième CD de l'Ensemble Sakura. Une vingtaine de minyō (musique et chants populaires) au répertoire.



209. Ukiyo-e : Scène de neige à Agano par Hiroshige

Ukiyo-e (浮世絵) signifie « images du monde flottant ». Ce terme désigne un genre de peinture populaire né à l'époque d'Edo (1605-1868) ainsi que l'art de l'estampe qui en découle.

Hiroshige Utagawa (広重 歌川 - 1797-1858), Scène de neige à Agano :




En savoir plus sur l'ukiyo-e en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Hiroshige en consultant Wikipédia : Lien

Visiter le site Hiroshige.org (en anglais) : Lien



208. Thomas Chung et Michio Miyagi : Jour de neige

Thomas Chung, Schneefall (durée : 7 mn 30) :




Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007), 100, 112, 128 (octobre 2007), 153 (novembre 2007) et 174 (décembre 2007). Nous en publierons d'autres ultérieurement.


Le second morceau, après la pièce de shakuhachi, est une œuvre de Michio Miyagi (宮城道雄 - voir la page 15, juin 2007) nommée London no Yoru no Ame (1953).


Visiter le site officiel de Michio Miyagi (en anglais) : Lien

En savoir plus sur Michio Miyagi en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

En savoir plus sur Michio Miyagi en consultant Wikipédia (en japonais) : Lien



207. Japon : haïku pour sans-abri

Cette page est illustrée de deux vidéos sur les sans-abri au Japon. On notera que toutes les deux sont le fait d'Occidentaux. Je n'en ai pas trouvé qui ait été réalisée par des Japonais. De même, dans ce pays, l'écrasante majorité des associations venant en aide aux sans-abri sont animées par des Occidentaux. Et les volontaires manquent.

Trois haïku extraits de mon Petit manuel pour écrire des haïku :

Plein d'idées en tête
et des papiers plein mes poches
mais ni sous ni toit

Souviens-toi ce temps
fenêtres d'or qu'on enviait
de la rue si noire

Bon Dieu qu'on s'les gèle !
Et les trottoirs de là-haut
dis-moi, c'est comment ?








Visitez HaikuNet, le site du haïku et du senryû

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon


Page réalisée par Philippe Costa



206. Tsugaru-jamisen : musiciens de rues au Japon

Deux musiciens de rues au Japon interprétant Rokudan au tsugaru-jamisen (津軽三味線). Voir page précédente.




Voir page 9 (juin 2007) une autre interprétation de Rokudan au tsugaru-jamisen par Kevin Kmetz et son groupe.

Voir notre page 73 (juillet 2007) dont une partie est consacrée à la musique de shamisen.

En savoir plus sur le tsugaru-jamisen en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

En savoir plus sur le shamisen en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le shamisen classique et la musique de shamisen en consultant le site de Nobuko Matsumiya : Lien

En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia : Lien

Lire un article d'Akira Tamba, musicologue, sur la musique japonaise traditionnelle et contemporaine : Lien



205. Festival de tsugaru-jamisen d'Iwate

Le tsugaru-jamisen (津軽三味線) est un style particulier de musique jouée au shamisen (三味線). Ce genre, très rythmique et que l'on peut comparer à celui du banjo bluegrass provient de la région d'Aomori, au nord de Honshū. Ses plus célèbres interprètes sont certainement Takahashi Chikuzan (1910-1998) et les Yoshida Brothers.

Au festival de tsugaru-jamisen d'Iwate (岩手県 - Préfecture d'Iwate, N-E de Honshū), en 1990, une très dynamique interprétation de Rokudan, une œuvre célèbre du 17-ième siècle initialement composée pour le koto par le kengyō Yatsuhashi (kengyō n'est pas un prénom mais un titre) :




Voir page 9 (juin 2007) une autre excellente interprétation de Rokudan au tsugaru-jamisen par Kevin Kmetz et son groupe.

Voir notre page 73 (juillet 2007) dont une partie est consacrée à la musique de shamisen.

En savoir plus sur le tsugaru-jamisen en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

Visiter le site des Yoshida Brothers : Lien

En savoir plus sur le shamisen en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le shamisen classique et la musique de shamisen en consultant le site de Nobuko Matsumiya : Lien

En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia : Lien

Lire un article d'Akira Tamba, musicologue, sur la musique japonaise traditionnelle et contemporaine : Lien



dimanche 16 décembre 2007

204. Premiers spectacles du 150-ième anniversaire des relations franco-japonaises, Palais des Congrès, Paris

Jeudi 13 décembre ont eu lieu les premiers spectacles du 150-ième anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques franco-japonaises. Ils se sont déroulés dans le cadre de l'opération « Pour les Fêtes, le Japon s'invite aux Boutiques du Palais ». Il s'agit du Palais des Congrès de Paris. Cette page résume une partie de l'événement en deux films.

Partie I sur II du film - Mami Takebe (prêtresse shintoïste), cérémonie de purification suivie d'extraits du discours de Monsieur François Mellerio, président du Palais des Congrès :




Partie II sur II du film - Extraits du discours de S.E, Monsieur Yutaka Iimura, ambassadeur du Japon en France, suivis de Mariko Kubota (taiko), puis de l’Ensemble Sakura (musique et chants minyō du Japon) :




Remerciements à Catherine Mallet, Directeur délégué à la Communication, Palais des Congrès, Paris, à Naoko Tsunoi et à toute l'équipe de Jipango.


■ Visitez le site du Palais des Congrès de Paris : Lien

■ En savoir plus sur l'histoire des relations franco-japonaises en consultant Wikipédia : Lien

■ Pour vous informer sur le 150-ième anniversaire et connaître les conditions de participation, consultez le site de l'Ambassade du Japon en France : Lien ou celui de l'Ambassade de France au Japon : Lien

■ Mariko Kubota enseigne le taiko au Centre culturel franco-japonais, Paris : Lien

■ En savoir plus sur Mami Takebe, prêtresse shintoïste : Lien

■ Pour connaître toutes les bonnes adresses du Japon à Paris, participer à des activités, etc., visitez le site de l'Association Jipango, co-organisatrice du spectacle : Lien


Pour vous informer sur nos spectacles (nombreuses vidéos) :

■ Visitez Matsumiya.info, le site de Nobuko Matsumiya : Lien

■ Visitez HaikuNet.org, le site de Philippe Costa : Lien

■ Visitez Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien




samedi 15 décembre 2007

203. Raghunath Manet : Bharata natyam, danse du sud de l’Inde

Raghunath Manet est un chorégraphe et danseur de Bharata natyam.

Le Bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde.

Raghunath Manet est aussi chanteur et joueur de vînâ, le plus ancien instrument du sud de l'Inde. L'artiste se produit souvent sur les scènes françaises où il est très apprécié.





Raghunath Manet à la vînâ :







Raghunath Manet, Indian Dance (Bollywood Ballet) :




Raghunath Manet et Didier Lockwood :




Raghunath Manet et Archie Shepp (free jazz) :




Raghunath Manet et Michel Portal :




Raghunath Manet, Soirée Cartier (sans images) :





Visiter le blog de Raghunath Manet : Lien

En savoir plus sur Raghunath Manet en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le Bharata natyam en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur la vînâ en consultant wikipédia : Lien



vendredi 14 décembre 2007

202. Littérature japonaise : Genji monogatari (源氏物語 - Dit de Genji)

Outre l'année commémorant le 150-ième anniversaire des relations franco-japonaises, 2008 est aussi celle, officielle (avec 2007), de la célébration des mille ans du Genji monogatari (源氏物語 - Dit de Genji) de Murasaki Shikibu. Le Genji monogatari est une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise du XIe siècle. L'intrigue du livre se déroule pendant l'époque de Heian.

« Du “ mariage arrangé ” à l’ “ amour-passion ” - La forme n’est pas sans équivalent, en effet, quand les nécessités de la Constitution sont mesurées aux aléas de la psychologie. Le célèbre Dit de Genji, par exemple, chef-d’œuvre de l’époque de Heian, pourrait être résumé comme l’histoire, ou la rétribution, sur trois générations, d’une telle passion contre la règle. L’Empereur éprouve un attachement excessif pour une épouse “ de rang modeste ” et cet engagement de la passion dans l’institution, le mariage impérial étant au fondement de l’organisation politico-religieuse du royaume, est source de troubles. Hikaru Genji, le Prince de Lumière, est le fruit de cet amour “ coupable ”, quand l’amour prend le pas sur le rang et le sang. L’Empereur, qui reste inconsolable de la mort de sa favorite, entend parler d’une jeune fille qui lui ressemble étrangement. Il l’épouse. Genji entreprend alors de séduire cette Dame Fujitsubo qui est le vivant portrait de sa propre mère (“ Car il était ainsi fait que même de l’Impératrice, il était incapable de détacher ses vues ”). De cette union naît un fils, Reizi, qui passe pour le fils de l’Empereur, lui succède sur le trône - et abdique, rongé par l’équivoque de sa naissance… » (source : Anthropologie en ligne - « Eléments d'anthropologie du droit », voir le lien en bas de page)


Monologue du Genji monogatari dit en langue japonaise moderne par Yumiko Rokushima (ville d'Uji, près de Kyōto, mai 2007) :




Visiter le site de Yumiko Rokushima (en japonais) : Lien

En savoir plus sur le Dit de Genji en consultant Wikipédia : Lien

Lire l'article de Michel Temmam dans Libération concernant le Dit de Genji et sa récente publication en trois volumes aux Editions Diane du Sellier : Lien

Visiter le site Anthropologie en ligne (« Eléments d'anthropologie du droit ») : Lien



jeudi 13 décembre 2007

201. Keishō Ohno, joueur de tsugaru-jamisen

Keishō Ohno est un joueur de tsugaru-jamisen (津軽三味線) qui a été élève de Takahashi Chikuzan (高橋竹山). Il réside à Osaka.

Keishō Ohno, Yoake (N.B. : le dernier tiers de la vidéo est sans images et sans son) :




Voir nos pages 78 et 79 (août 2007) consacrées à la musique japonaise contemporaine.

Visiter le blog de Keishō Ohno : Lien

En savoir plus sur le tsugaru-jamisen en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

En savoir plus sur Takahashi Chikuzan en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien (aujourd'hui, il n'existe aucune vidéo de cet artiste sur le Net)



200. Le shamisen et sa fabrication

Le shamisen (三味線) est un instrument à trois cordes de la famille des luths. Provenant de Chine, il est entré au Japon assez tardive-
ment, vers 1560. Son nom dérive directement du nom de son parent chinois, le san-hsien, qui signifie « trois cordes ». Le shamisen est utilisé dans les genres kumiuta, jiuta, nagauta, kouta, hauta, dans les minyō, également dans le théâtre kabuki et le jōruri (bunraku).

« Lorsque le plectre heurte les cordes du shamisen par un mouve-
ment descendant, il ne frappe pas que les cordes mais aussi la peau de la caisse de résonance, ce qui ajoute une sonorité supplémentaire de percussion. Par contre, lorsque le plectre racle les cordes par un mouvement de bas en haut, la peau n’est pas touchée et le son est plus délicat, plus frêle. Autre technique encore : gratter les cordes avec les doigts de la main gauche, ce qui produit un timbre encore plus gracieux. Cette capacité qu’a le shamisen de créer une grande variété de timbres est sans doute la caractéristique la plus remar-
quable de ce prodigieux instrument. » (Source : Nipponia)

Les six films suivants montrent toutes les étapes de la fabrication d'un shamisen.

Le shamisen et sa fabrication, première partie (durée : 5'32") :




Le shamisen et sa fabrication, seconde partie (durée : 4'40") :




Le shamisen et sa fabrication, troisième partie (durée : 5'08") :




Le shamisen et sa fabrication, quatrième partie (durée : 5'11") :




Le shamisen et sa fabrication, cinquième partie (durée : 5'19") :




Le shamisen et sa fabrication, sixième partie (durée : 3'55") :




Voir notre page 73 (juillet 2007) dont une partie est consacrée à la musique de shamisen.

En savoir plus sur le shamisen en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le shamisen classique et la musique de shamisen en consultant le site de Nobuko Matsumiya : Lien

En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia : Lien



199. Japon : préparation du mochi

Le mochi (餅 ou もち) est une préparation à base de riz qui accom-
pagne de nombreuses recettes au Japon. (...) Il est obtenu par pé-
trissage de riz cuit, prenant alors l'aspect d'une pâte particulière-
ment visqueuse (source : Wikipédia).

On consomme le mochi lors des grandes occasions et en particulier pendant les fêtes du nouvel an.

Préparation du mochi dans un hameau des Alpes japonaises du sud. Ce mochi-là est préparé pour célébrer le Hinamatsuri (ひなまつり - Fête des poupées) qui est la fête des filles, le 3 mars (durée : 9 mn 42) :




En savoir plus sur le mochi en consultant Wikipédia : Lien



198. Sumie : leçon n° 23 (dernière leçon)

Cette leçon, la dernière de la série, fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Cross Terrine du sumie (sic). Nous ne savons traduire :




Leçon précédente :
22. Moines zen à la sieste


Merci Kazu Shimura !
Shimura-san, dōmo arigatō gozaimashita !
し村さん、どうもありがとうございました。


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mardi 11 décembre 2007

197. Japon : le suicide chez les adolescents

Cette page présente neuf vidéos dont le thème est le suicide et le suicide collectif chez les adolescents au Japon.

AVERTISSEMENT : certains films contiennent des scènes particulière-
ment violentes qui ne conviennent pas à tous les publics.

Reportage TV d'A2. Hormis le suicide collectif des cent quarante-sept collégiens qui auraient avalé des poches de silicone et qui serait un canular provenant du site francophone XBOX-MAG.NET (novembre 2004), le reste du reportage est fiable :



Bande-annonce du film Jisatsu Manyuaru (Suicide Manual) qui enseigne aux jeunes les dix manières de se suicider (durée : 1'39") :



2002. Dans la vidéo suivante, l'un des plus grands succès d'un groupe de jeunes chanteuses. Traduction d'un couplet de la chanson : « La vie est un puzzle (...) si tu ne peux pas trouver ta place, mourir est peut-être la solution. » :



Les cinq vidéos suivantes sont toutes basées sur le film de Shion Sono réalisé en 2002 : Jisatsu Sākuru (自殺サークル) ou Suicide Club. Certaines semblent être des montages où sont mixés des extraits d'un animé de Hideaki Anno, Shinseiki Evangelion, qui a été diffusé au Japon en série TV à partir de 1995 et qui comprend deux films. Shinseiki Evangelion a connu un énorme succès et a déchaîné les passions. Il a également été adapté en manga.


Vidéo n° 1 sur 5 (durée : 8'15") :



Vidéo n° 2 sur 5 (durée : 1'17") :



Vidéo n° 3 sur 5 (durée : 2'56") :



Vidéo n° 4 sur 5 (durée : 1'30") :



Vidéo n° 5 sur 5 (durée : 6'51") :



Ci-dessous, un extrait de l'excellente critique du film Jijatsu Circle (Suicide Club) dans Sueurs froides n° 14 :

« La principale raison du suicide chez les jeunes au Japon est liée à la difficulté pour certains d'appartenir à un groupe. Dans ce pays, la logique du groupe y règne en maître et les jeunes vivent très mal d'être mis à l'écart. Rien que le fait d'avoir l'un des parents sans emploi est une raison d'exclusion. La solution est pour certains le suicide. Les flics, incapables de réagir au drame qui se joue presque sous leurs yeux, représentent la société adulte japonaise qui n'arrive pas à trouver de solution. En même temps, Suicide Club montre l'évolution de ce phénomène. De la volonté d'échapper au groupe, le suicide est devenu également un phénomène de groupe, voire même un phénomène de mode. Les jeunes qui se suicident dans Suicide Club le font rarement seuls. Il s'agit presque à chaque fois d'un acte collectif. Tout comme dans la réalité, où les jeunes vont sur des sites webs pour trouver des " compagnons de dernière route ", les jeunes de Suicide Club s'inscrivent par le biais d'un site. Tous suivent l'exemple et finissent enfin par appartenir, quelque part, à un groupe. »


Notre commentaire : lors d'une publication ultérieure, nous montrerons, toujours par des illustrations vidéo, quel autre type de groupes récupèrent les garçons. Par nature, les filles n'y ont pas accès.


Bande-annonce d'un autre film de Shion Sono intitulé Noriko no Shokutaku ou Noriko's Dinner Table. Il est d'abord basé sur l'éclatement de la famille et la solitude des séniors au Japon, ensuite sur l'existence de services de location de... fils ou de filles de remplacement pour des « cibles » en mal de vie de famille. Ces services proposent donc de fournir à leurs clients une pseudo-famille instantanée. Les « relations » ainsi créés (dîner, simple visite, etc.) sont facturées à l'heure. (durée : 2'01") :



Pour information, un roman d'Akira Yoshimura (昭 吉村) écrit en 1966 et intitulé Hoshi eno Tabi (Voyage vers les étoiles, chez Actes Sud) a pour thème le suicide collectif.

Nous publierons ultérieurement des extraits vidéo d'une adaptation théâtrale française d'un autre roman d'Akira Yoshimura, La jeune fille suppliciée sur une étagère. Le metteur en scène est Marc-Ange Sanz, l'héroïne, Mieko, un cadavre qui est aussi le narrateur, est incarnée par Laurence Mongeaud et sa mère, méchante, par... Nobuko Matsumiya qui, surtout, y chante et joue du koto. La pièce a notamment été jouée plusieurs jours en octobre 2007 au Centre culturel André Malraux, Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy.


En savoir plus sur le film Suicide Club en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

En savoir plus sur Evangelion (animé, manga et films) en consultant Wikipédia : Lien

Lire un article du site littéraire Vaovan concernant Le Faste des morts, un recueil de nouvelles de Kenzaburō Oe dont l'une est inspirée par l'assassinat, en 1960, du chef du Parti socialiste par Otoya Yamaguchi, un uyoku (militant d'extrême droite) de 17 ans : Lien

Lire l'article complet concernant le film Suicide Club sur le site Sueurs froides : Lien



196. Littérature japonaise : Soleil couchant, d'Osamu Dazai

Osamu Dazai (太宰 治 - Dazai Osamu) est né en 1909. Il est l'un des écrivains japonais les plus célèbres du 20-ième siècle. Sa vie est émaillée de multiples tentatives de suicide. Il y parvient finalement en 1948, avec sa maîtresse. On peut dire qu'il est aussi « l'écrivain du suicide » au Japon. Nombre de ses œuvres sont marquées par cette obsession et elles ont passionné la jeunesse japonaise de son époque.

Ci-dessous, des extraits de l'adaptation cinématographique de Shayō (斜陽 - Soleil couchant), son œuvre la plus connue et qui date de 1947. C'est l'histoire de Kazuko, une jeune femme de la noblesse appauvrie de l'immédiat après-guerre :




En savoir plus sur Osamu Dazai et Shayō en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Osamu Dazai en consultant le site Shunkin.net :
Lien

Lire aussi l'article de Wikipédia sur le watakushi shōsetsu (私小説) : Lien

Visiter le site Vaovan consacré à la littérature japonaise : Lien



195. Sumie : leçon n° 22 sur 23 (moines zen à la sieste)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Moines zen à la sieste (reproduction d'un sumie du 9-ième siècle) :




Leçon précédente :
21. Cerisier en fleurs

Prochaine leçon (dernière) :
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) : Lien

Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) : Lien

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lundi 10 décembre 2007

194. Onibaba, film de Kaneto Shindō

Onibaba, film de Kaneto Shindō (1964).

Onibaba, les dix premières minutes du film :



Onibaba, bande-annonce :



De Kaneto Shindō, voir aussi L'Ile nue, page 59 (juillet 2007).

En savoir plus sur Onibaba en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur L'Ile nue en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur l'œuvre de Kaneto Shindō en consultant Wikipédia : Lien



193. Sumie : leçon n° 21 sur 23 (cerisier en fleurs)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Cerisier en fleurs :




Leçon précédente :
20. Geisha en kimono

Prochaines leçons :
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

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192. Sumie : leçon n° 20 sur 23 (geisha en kimono)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Geisha en kimono :







Leçon précédente :
19. Couper un chat

Prochaines leçons :
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

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dimanche 9 décembre 2007

191. Poème électronique (Varèse, Xenakis, Le Corbusier)

Edgar Varèse, Iannis Xenakis et Le Corbusier, Poème électronique. Cette œuvre a été présentée pour la première fois lors de l'exposi-
tion universelle de Bruxelles, en 1958. Un mélange de couleurs, de lumières, de sons, de voix, d'images et de musique électro-acous-
tique.

« Le Poème électronique se propose de montrer, au sein d'un tumul-
te angoissant, notre civilisation partie à la conquête des temps mo-
dernes. » (Le Corbusier)

Poème électronique :




L'époque est à la régression vers le tribalisme et vers une sorte
« d'archéofuturisme » primitif et barbare, voire même vers l'anima-
lité.

Poème électronique me paraît exprimer toutes les facettes de cette régression, le communautarisme étant une forme de tribalisme.

L'époque est aussi à la violence, à la dépersonnalisation (signifiée ici peut-être par les masques), à la fascination pour la technologie, à l'emballement de la science, à la mort, et à la mort à grande échelle, industrielle et programmée.

C'est le glas qu'a sonné Poème électronique à son début.

Je ne peux m'empêcher de voir dans cette œuvre plusieurs analogies avec l'art des danseurs de butō, ce que je percevais, à tort ou à rai-
son, comme des « prophéties » à la page 67 (juillet 2007).

Ce qui me paraît être l'apport prophétique de Le Corbusier à Poème électronique, c'est, depuis qu'il a été créé, il y aura bientôt cinquan-
te ans, l'extraordinaire et inquiétant développement ultérieur de toutes les grandes villes de la Planète, notamment du tiers-monde et des pays émergents, où la misère et la violence ne font effective-
ment qu'empirer et où la mort s'installe insidieusement et inexora-
blement dans les rues, provoquée par des causes diverses : froid, terrorisme, assassinats, meurtres commis par des « jeunes », comme dans les banlieues occidentales, meurtres d'enfants, comme au Brésil ou en Russie, répression, et j'en oublie peut-être.

Je persiste donc à penser qu'un seul artiste ou un seul poète peut
« voir » bien mieux le futur et avec plus de certitude que tous les experts économiques ou autres réunis, les sociologues, les politi-
ciens, etc.

En savoir plus sur Poème électronique en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

En savoir plus sur Edgar Varèse en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Iannis Xenakis en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Le Corbusier en consultant Wikipédia : Lien

Page réalisée par Philippe Costa.



190. Thomas Chung : City in the Light et Ionisation (Edgar Varèse)

Edgar Varèse (1883-1965) est un compositeur de musique électroni-
que français naturalisé américain.

City in the Light, film de Thomas Chung illustré musicalement par Ionisation (1931), œuvre pour percussions, la plus célèbre des com-
positions non électroniques d'Edgar Varèse :



Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007), 100, 112, 128 (octobre 2007), 153 (novembre 2007) et 174 (décembre 2007). Nous en publierons d'autres prochainement.


En savoir plus sur Edgar Varèse en consultant Wikipédia : Lien



189. Ionisation (Varèse), œuvre écrite pour percussions

Edgar Varèse (1883-1965) est un compositeur de musique électroni-
que français naturalisé américain. Sur cette page, Ionisation (1931), sa plus célèbre œuvre non électronique. Elle a été écrite pour percus-
sions uniquement.


Edgar Varèse, Ionisation :




Edgar Varèse, Ionisation. Pierre Boulez conduit l'Ensemble InterContemporain :




En savoir plus sur Edgar Varèse en consultant Wikipédia : Lien



samedi 8 décembre 2007

188. Gilles Dalbis, percussions

Compositeur et concertiste, Gilles Dalbis se consacre à la musique improvisée.

Il aime à développer des rencontres et créations avec des artistes venus de différents arts d'expression. Il joue sur plusieurs instrumen-
tations qu'il présente sous la forme d'un parcours. Jeux sur les métaux tels que les gongs chinois ou thaïlandais, mêlés aux diffé-
rents tambours de peau, aux calebasses-tambours d'eau, aux appeaux.


Duo Catherine Brisset (cristal Baschet) et Gilles Dalbis (percussions), novembre 2006 (durée : 5 mn 40) :



N.B. : le cristal Baschet est un instrument inventé dans les années 50 par les frères Baschet. Ce sont des tiges de verre ou de cristal que l'on joue avec les mains humides. L'instrument possède un grand pavillon comme résonnateur. Catherine Brisset est la cristalliste la plus réputée en France.


Gilles Dalbis, Parcours Restinclières (durée : 4 mn 35) :




PRESSE :

■ « Une belle invitation aux sons des percussions imaginée par Gilles Dalbis. »
Olivier Bellamy, Le Monde de la Musique

■ « L’homme se définit comme musicien-chercheur, mais il est un peu magicien. »
Léo Lemberton, France 2

■ « Une belle sensibilité alliée à une recherche de sonorité, un jeu dépouillé qui nous entraîne dans un voyage sans frontières, où l'on oublie les références traditionnelles et les genres pour parcourir librement les paysages du son. »
Patrick Fischmann Théâtre du vivant

■ « Gilles, votre musique est super... Fraternellement. »
Richard Bohringer

■ « Très Bon Son. Bravo. »
Ben

Visiter le site de Gilles Dalbis (nombreuses autres vidéos) : Lien



187. Exposition-spectacle : Kami, autour d'un jardin zen

Sur cette page, l'exposition-spectacle Kami, autour d'un jardin zen annoncée dans la vidéo de la page précédente et qui faisait suite au concert avec danses folkloriques donné par l'Ensemble Sakura le 21 juillet 2007 au 30-ième Festival international de musique sacrée de Sylvanès (Aveyron).

Luc Maubon, danseur et chorégraphe, vous invite à découvrir la création Kami qu'il qualifie de « Danse Musique au cœur du Jardin Zen ».

Kami consiste en l'exposition d'un jardin zen, d'une danse dans le jardin au son de percussions, ce spectacle pouvant être précédé d'une conférence sur les jardins zen.

Kami est inspiré du dialogue sensible de Luc Maubon avec la nature. Le spectacle est conçu pour rencontrer des lieux de patrimone, d'environnement, de nature et d'architecture. Kami est un espace poétique ouvert à la dimension sacrée.

■ Création du jardin, installation et conférence : Enzo
■ Spectacle et musique : Gilles Dalbis
■ Chorégraphie et danse : Luc Maubon

Extraits du spectacle Kami (durée : 7 mn 10) :




En savoir plus en visitant le site de la Compagnie Luc Maubon : Lien

En savoir plus en visitant le site de Gilles Dalbis : Lien



vendredi 7 décembre 2007

186. Un minyō : Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa), n° 5 sur 5

Les minyō (民謡) sont les chants populaires du Japon. Cette page est consacrée à Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa). Elle complète les quatre pages précédentes.

Awa odori est également joué et dansé par l'Ensemble Sakura.

Ensemble Sakura, Awa odori en avril 2007 au Musée Guimet, Paris :




Ensemble Sakura, Awa odori en juillet 2007 au 30-ième Festival de musique sacrée de Sylvanès, abbaye de Sylvanès (Aveyron) :




Lire notre article sur les minyō à la page 76 (août 2007).

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur le festival de Tokushima : Lien

Visiter Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien



185. Un minyō : Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa), n° 4 sur 5

Les minyō (民謡) sont les chants populaires du Japon. Cette page est consacrée à Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa). Elle complète les trois pages précédentes.

Awa odori fait aussi l'objet de festivals dans d'autres villes du Japon.

Awa odori, ville inconnue (durée : 9 mn 26) :




Awa odori au Fuji matsuri de Katsukabe (durée : 3 mn 55) :




Awa odori à Yamato, préfecture de Kanagawa (durée : 2 mn 29 ) :




Lire notre article sur les minyō à la page 76 (août 2007).

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur le festival de Tokushima : Lien

Visiter Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien



184. Un minyō : Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa), n° 3 sur 5

Les minyō (民謡) sont les chants populaires du Japon. Cette page est consacrée à Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa). Elle complète les deux pages précédentes.

Awa odori fait aussi l'objet du Festival de Kōenji. Kōenji est un quartier de Tōkyō.

Awa odori (durée : 44 sec.) :



Awa odori (durée : 2 mn 17) :




Awa odori (durée : 3 mn 25) :




Awa odori (durée : 3 mn 59 ) :




Awa odori (durée : 2 mn 59) :




Awa odori (durée : 2 mn 05) :




Awa odori (durée : 2 mn 04) :




Lire notre article sur les minyō à la page 76 (août 2007).

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais) : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur le festival de Tokushima : Lien

Visiter Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien