mercredi 31 octobre 2007

132. Kyōto, quartier de Gion : images de maiko (apprenties geishas)

Gion (祇園) est un district de Kyōto, l'ancienne capitale impériale du Japon. Le quartier n'est pas qu’un lieu de plaisirs. Il possède un passé historique et religieux chargé. Situé à quelques centaines de mètres du palais impérial et à peine plus loin du château de Nijō, tout y parle d’histoire, d’empereurs, de shôguns et de l'existence mouvementée des samurais. A Gion se trouve aussi le Kennin-ji, un haut lieu du zen qui abrite les restes de Dōgen, l’un de ses plus illustres maîtres.

Dans le dialecte de Kyōto, les geishas sont dénommées geiko (芸妓) et leurs apprenties maiko (舞妓).

La vidéo de cette page montre d'abord le petit sanctuaire shintō de Tatsumi situé dans la partie nord de Gion, près de la rivière Shirakawa. C'est là que les maiko vont prier les kami pour le succès de leur carrière. Les maiko sont chaussées de pokkuri, des socques en bois d’une dizaine de centimètres de haut.

Les lanternes rouges à motifs blancs sont typiques du district de Gion Kōbu. On les trouve devant les portes d’entrée des maisons de thé (chaya) et elles sont appelées tsunagi-dango (litt. : « boulettes de pâte liées »). Elles datent de la période d’Edo quand le shôgunat autorisa l’ouverture des premières maisons de thé. Les six cercles blancs qui les ceignent représentent ces boulettes de pâte liées entre elles par la ligne blanche. L'ensemble symbolise la solidarité entre les six districts de Gion.




Voir d'autres vidéos concernant les geishas et les maiko aux pages 3 et 24 (juin 2007).

En savoir plus sur le quartier de Gion en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur les geishas et les maiko en consultant Wikipédia : Lien



131. Sumie : leçon n° 10 sur 23 (camélia)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Comment peindre un camélia :


Leçon précédente :
9. Chrysanthème

Prochaines leçons :
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) : Lien

Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) : Lien

Si vous désirez voir des photos de sumi-e, des diaporamas de Kazu Shimura ou correspondre avec l'artiste pour obtenir des informations complémentaires : Lien



samedi 27 octobre 2007

130. Tempo latino : Bella Ciao

Bella Ciao est le chant des partisans italiens. Il s'inspire d'une chanson populaire, traditionnelle et protestataire chantée par les
« mondine », des femmes travaillant dans les rizières de la plaine du Pô (source : Wikipédia).














Une autre version de Bella Ciao, et... dans un contexte plus approprié, se trouve à la page 98 (septembre 2007).

Dans la série « Tempo latino », voir aussi les pages consacrées à Carlos Puebla, Victor Jara, Vinicius de Moraes, Toquinho, Antonio Carlos Jobim, Elis Regina et Chico Buarque de Hollanda.

■ PAROLES ORIGINALES DE BELLA CIAO
Alla mattina appena alzata
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao
Alla mattina appena alzata
In risaia mi tocca andar
E fra gli insetti e le zanzare
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
E fra gli insetti e le zanzare
Un dur lavoro mi tocca far
Il capo in piedi col suo bastone
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Il capo in piedi col suo bastone
E noi curve a lavorar
O mamma mia o che tormento
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O mamma mia o che tormento
Io t'invoco ogni doman
Ma verrà un giorno che tutte quante
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ma verrà un giorno che tutte quante
Lavoreremo in libertà.

■ VERSION DE BELLA CIAO ECRITE ULTERIEUREMENT POUR LA LUTTE ANTIFASCISTE
Una mattina mi son svegliato
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l'invasor
O partigiano portami via
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Che mi sento di morir
E se io muoio da partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
E me seppellirai lassù in montagna
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E me seppellirai lassù in montagna
Sotto l'ombra d'un bel fior
E la gente che passerano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E la gente che passerano
Mi dirano « che bel fior »
E quest'è'l fiore del partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E quest'è'l fiore del partigiano
Morto per la libertà.

■ TRADUCTION FRANCAISE
Un matin, je me suis levé
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Un matin, je me suis levé
Et j'ai trouvé l'ennemi
Oh partisan emmène-moi
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Oh partisan emmène-moi
Je me sens prêt à mourir
Et si je meurs en partisan
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Et si je meurs en partisan
Tu m'enterreras
Tu m'enterreras sur la montagne
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Tu m'enterreras sur la montagne
Sous l'ombre d'une belle fleur
Et les gens qui passeront
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Et les gens qui passeront
Me diront « Quelle belle fleur »
Car c'est la fleur du partisan
Oh la belle, au revoir ; Oh la belle au revoir ; Oh la belle au revoir, au revoir, au revoir
Car c'est la fleur du partisan
Mort pour la liberté



129. Free jazz et « philosophie cosmique » : Sun Ra et son Arkestra

Sun Ra (1914-1993) était un compositeur et pianiste de jazz américain. Il est connu pour ses compositions et ses performances phénoménales autant que pour l'étrange « philosophie cosmique » qu'il prêchait (source : Wikipédia).

Interview de Sun Ra et présentation de son Arkestra au cours du programme télévisé américain Night Music en 1990 :


Sun Ra et son Arkestra jouent Face the Music au cours de Night Music, 1990 :


Sun Ra, performance cosmique, 1980 :


Sun Ra, The Pink Elephants :


Extrait n° 1 du film Space Is The Place (1972) :


Extrait n° 2 de Space Is The Place :


En savoir plus sur Sun Ra en consultant Wikipédia : Lien



vendredi 26 octobre 2007

128. Thomas Chung : ciel de Bach et haïku

Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007), 100 et 112 (octobre 2007). Nous en publierons d'autres prochainement.

Thomas Chung, Wolkenhimmel :


Wolken am Himmel
sind wie flüchtige Bilder
aus der Ewigkeit

Visitez HaikuNet, le site du haïku et du senryû

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon



127. Sumie : leçon n° 9 sur 23 (chrysanthème)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Les couleurs du chrysanthème sont le jaune et le blanc.

TECHNIQUE :
1. Le bout du pinceau ne doit pas être effilé afin de bien restituer l'arrondi de la fleur.
2. Les ombres sont importantes.
3. Les feuilles doivent être très noires afin que la fleur soit bien mise en valeur.


Leçon précédente :
8. Iris

Prochaines leçons :
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) : Lien

Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) : Lien

Si vous désirez voir des photos de sumi-e, des diaporamas de Kazu Shimura ou correspondre avec l'artiste pour obtenir des informations complémentaires : Lien



126. Sumie : leçon n° 8 sur 23 (iris)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Comment peindre un iris. Il en existe de nombreuses variétés, avec des noms différents :


Leçon précédente :
7. Chien (Technique Tarashikomi - たらしこみ)

Prochaines leçons :
9. Chrysanthème
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

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jeudi 25 octobre 2007

125. Kyōto : Fushimi Inari taisha, sanctuaire shintō

Le Fushimi Inari taisha (伏見稲荷大社) est un sanctuaire shintō dédié à la déesse Inari. Il est situé à Fushimi-ku, Kyōto.

Kyōto (京都) a été la capitale impériale du Japon de 794 à 1868.

Le Fushimi Inari taisha est surtout connu pour ses milliers de torii (鳥居) vermillons formant un chemin sur la colline sur laquelle l'édifice est construit. La plupart de ces portiques sont des dons faits à la déesse Inari par des particuliers, des familles ou des entreprises. Les noms des donateurs figurent souvent sur les montants des torii.

La déesse Inari est la protectrice des céréales, plus particulièrement du riz. Elle a été ainsi historiquement associée avec la richesse, ce qui peut expliquer la présence de ces milliers de torii (source : Wikipédia).

Le Fushimi Inari taisha :







En savoir plus sur le shintoïsme en consultant Wikipédia : Lien
N.B. : Wikipédia assimile le culte shintō à une « religion », ce qui ne nous paraît pas tout à fait exact et pour plusieurs raisons. Nous préférons qualifier le shintoïsme de « croyance » ou de « mytho-
logie ».

En savoir plus sur les torii en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Kyōto en consultant Wikipédia : Lien



124. Kyōto : Kiyomizu-dera, temple bouddhique

Kiyomizu-dera (清水寺) fait référence à un complexe de temples bouddhiques mais est principalement utilisé pour un seul : Otowasan Kiyomizu-dera (音羽山清水寺) à l'est de Kyōto. Kyōto (京都) a été la capitale impériale du Japon de 794 à 1868.

Kiyomizu-dera :



Cérémonie bouddhique au Kiyomizu-dera :




En savoir plus sur le temple de Kiyomizu en consultant Wikipédia : Lien

Lire une histoire du bouddhisme sur Wikipédia : Lien

Connaître les différentes écoles du bouddhisme par Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Kyōto en consultant Wikipédia : Lien



123. Kyōto : le Kinkaku-ji (Pavillon d'or)

Le Kinkaku-ji (金閣寺 - Pavillon d'or) est l'un des bâtiments du Rokuon-ji (鹿苑寺 - Temple impérial du jardin des cerfs). Il est situé à Kyōto. Kyōto (京都) a été la capitale impériale du Japon de 794 à 1868.




En savoir plus sur Kyōto en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le Kinkaku-ji en consultant Wikipédia : Lien



mercredi 24 octobre 2007

122. Kyōto : le Ginkaku-ji (Pavillon d'argent) et le Ryōan-ji, temples bouddhiques

Kyōto (京都) a été la capitale impériale du Japon de 794 à 1868.

Le Ginkaku-ji (銀閣寺 - Temple au pavillon d'argent) est un temple bouddhique situé dans le quartier de Higashiyama à Kyōto.

Le Ryōan-ji (竜安寺 ou 龍安寺 - Temple du repos du dragon) est un temple zen situé dans le nord-est de Kyōto. Il fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le temple appartient à l'école Myōshin-ji de la branche Rinzai du bouddhisme zen.

La vidéo suivante, enregistrée en mars 2006, montre les jardins du Ginkaku-ji et du Ryōan-ji :



En savoir plus sur Kyōto en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le Ginkaku-ji en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le Ryōan-ji en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur les jardins zen en consultant Wikipédia : Lien

Lire une histoire du bouddhisme sur Wikipédia : Lien

Connaître les différentes écoles du bouddhisme par Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le zen en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur l'école zen Obaku en consultant Wikipédia : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur l'école zen Sōtō : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur Dōgen : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur l'école zen Rinzai : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur le moine Eisai : Lien



vendredi 19 octobre 2007

121. Kyōto : couleurs d'automne

Kyōto (京都) a été la capitale impériale du Japon de 794 à 1868.


Kyōto, Arashiyama - Arashiyama (嵐山 - Montagne de la tempête ») se situe au bord des montagnes, à l’ouest de la ville. De nombreux Japonais s’y rendent pour admirer les cerisiers en fleurs (sakura) ou les feuilles de l’automne (momiji) :


Kyōto, Kinkaku-ji - Le Kinkaku-ji (金閣寺 - Pavillon d'or) est un des bâtiments du Rokuon-ji (鹿苑寺 - Temple impérial du jardin des cerfs) :



En savoir plus sur Kyōto en consultant Wikipédia : Lien


BONNES ADRESSES :

Lors d'un prochain voyage au Japon, vous comptez vous rendre à Kyōto ? Nos amis, Divyam et Yasuko, vous accueilleront à Yonbanchi, une petite maison traditionnelle située au pied de Yoshida-Yama, dans un quartier classé site historique. Visitez leur site : Lien

Vous souhaitez découvrir la vie à la campagne ? Ils possèdent aussi une vieille ferme aménagée en chambres d'hôtes. Elle est située sur la presqu'île de Tango (Tangohantō), à cent cinquante kilomètres au nord-ouest de Kyōto. Visitez leur site : Lien



120. Kyōto : cérémonie du thé... à l'allemande

Art vidéo - A Kyōto, sur les bords de la rivière Kamo, un artiste allemand, Jan Klopfleisch, construit son pavillon de thé et y pratique un chanoyu... allemand (musique : Roger Walch, piano, et Taro Matsumoto, shakuhachi) :




En savoir plus sur les sukiya (pavillons de thé) en consultant Wikipédia : Lien

Voir sur Wikipédia le Projet Japon et culture japonaise / Maisons de thé : Lien. Remarque : L'encyclopédie Wikipédia (en français et en anglais) confond « maison de thé » / « tea house » (chaya en japonais) et « Pavillon de thé » (sukiya). Dans une « maison de thé », on peut dire que l'on sert de tout... sauf du thé ! C'est en fait une maison de geishas où, en général, sake et autres alcools coulent à flot. En anglais, Wikipédia confond aussi « tea house » et « tea room » (cha-shitsu signifie tea room).

En savoir plus sur le chanoyu (cérémonie du thé) en consultant notre site Matsumiya.info : Lien

En savoir plus sur le chanoyu en consultant Wikipédia : Lien



119. Kyōto : Hakusanso, pavillon de thé traditionnel

Dans la tradition japonaise, le petit ermitage (庵) où se pratique la cérémonie du thé (茶の湯 - chanoyu) se nomme sukiya (pavillon de thé).

Hakusanso, pavillon de thé traditionnel à Kyōto :





En savoir plus sur les sukiya (pavillons de thé) en consultant Wikipédia : Lien

Voir sur Wikipédia le Projet Japon et culture japonaise / Maisons de thé : Lien. Remarque : L'encyclopédie Wikipédia (en français et en anglais) confond « maison de thé » / « tea house » (chaya en japonais) et « Pavillon de thé » (sukiya). Dans une « maison de thé », on peut dire que l'on sert de tout... sauf du thé ! C'est en fait une maison de geishas où, en général, sake et autres alcools coulent à flot. En anglais, Wikipédia confond aussi « tea house » et « tea room » (cha-shitsu signifie tea room).

En savoir plus sur le chanoyu (cérémonie du thé) en consultant notre site Matsumiya.info : Lien

En savoir plus sur le chanoyu en consultant Wikipédia : Lien



mercredi 17 octobre 2007

118. Le kamishibai : " théâtre de papier "

En japonais, kamishibai signifie « théâtre de papier ».

Un kamishibai s'adresse généralement aux enfants. A l’origine, c’est un petit spectacle de rue.

Les kamishibai sont apparus au Japon dans les années 20 du siècle passé, mais ils s’inscrivent dans la ligne d’une longue tradition de conteurs asiatiques.

Il s’agissait de dire des contes sur la voie publique en s'aidant d'un support visuel généralement fixé sur le porte-bagages d'une bicyclette : un castelet en bois dans lequel le conteur glissait latéralement des images au fur et à mesure où il racontait son histoire. La représentation était gratuite, mais le conteur gagnait sa vie en vendant des bonbons aux enfants. Ses meilleurs clients gagnaient le droit de s’asseoir aux premiers rangs, les autres derrière... Quant à ceux qui n’achetaient rien, ils préféraient généralement assister au spectacle cachés derrière un arbre ou le coin d’un mur...

Pour le conteur-confiseur, l’autre astuce commerciale consistait à interrompre son récit à l’un de ses moments cruciaux et à fixer un rendez-vous à sa petite audience la semaine suivante pour la suite de l’histoire... Le kamishibai est donc l'ancêtre des feuilletons télévisés...

Les kamishibai ont joui au Japon pendant des décennies d'un très grand succès. Ils furent éclipsés dans les années 50 par l'arrivée de la télévision. Depuis une vingtaine d'années, ils bénéficient cependant d'un regain d'intérêt. Les pays occidentaux les ont également adoptés, notamment dans les écoles et les bibliothèques.







Nouveau kamishibai par TOFU, Tokyo Orchestra Funtasy Union :



Un kamishibai espagnol :



En savoir plus sur le kamishibai en lisant un article du Nouvel Educateur sur le site Freinet.org : Lien



lundi 15 octobre 2007

117. Japon : vie rurale et bonnes adresses

Au Japon, il existe encore des lieux préservés de la modernité.

Scènes de la vie rurale, préfecture de Kyūshū. Illustration sonore : Haru no umi (Mer de printemps) de Michio Miyagi...


La vidéo suivante montre Kurobera, un village très retiré du Japon situé dans la préfecture de Yamanashi, au nord-ouest de Tōkyō. A Kurobera, il n'y a jamais eu le moindre magasin et aucun réseau de téléphones portables ne couvre la localité. Les villageois travaillent aux champs toute la journée et, le soir venu, ils pratiquent encore une ancienne forme de théâtre nō. Les noms de famille, tels que Fujiwara et Miahara, remontent à plus de huit cents ans, à l'époque des Heike. De récentes fouilles archéologiques montrent que le lieu est habité depuis l'époque de Jōmon (10000-300 avant Jésus-Christ). Selon les légendes, l'empereur Jimmu, descendant de la déesse Amaterasu, aurait fondé la dynastie japonaise pendant cette période, en 660 avant Jésus-Christ. Aujourd'hui, Kurobera n'est habité que par moins de dix résidents à l'année. La vidéo montre le plus jeune d'entre eux, 71 ans, en train de danser :


Une vieille ferme japonaise de deux cents ans d'âge, région inconnue :


La vidéo suivante montre une maison de bains traditionnelle située en pleine campagne, à proximité de la petite ville de Shinshiro (新城市 - Préfecture d'Aichi), aux sources d'eau chaude de Yuya (Yuya Onsen) dont l'histoire remonte à 1200 ans :


Nos amis, Divyam et Yasuko, possèdent une vieille ferme aménagée en chambres d'hôtes. Elle est située sur la presqu'île de Tango (Tangohantō), à cent cinquante kilomètres au nord-ouest de Kyōto. Lors d'un prochain voyage au Japon, vous souhaitez découvrir la vie à la campagne ? Visitez leur site : Lien

Vous comptez vous rendre à Kyōto ? Ils vous accueilleront à Yonbanchi, une petite maison traditionnelle située au pied de Yoshida-Yama, dans un quartier classé site historique. Visitez leur site : Lien



dimanche 14 octobre 2007

116. Film : West Side Story

Inspirée du Roméo et Juliette de William Shakespeare, West Side Story est une comédie musicale écrite par Leonard Bernstein (musique) et Arthur Laurents (livret). La première a eu lieu le 26 septembre 1957 au Winter Garden Theater sur Broadway.

West Side Story est aussi un film musical de Jerome Robbins et Robert Wise, sorti le 18 octobre 1961.

Bande-annonce de West Side Story :


West Side Story, Ouverture :


West Side Story, Jet Song :


West Side Story, Gym Mambo :


West Side Story, Maria :


West Side Story, America :


West Side Story, One Hand, One Heart :


West Side Story, I Feel Pretty :


West Side Story, Tonight :


West Side Story, Gee, Officer Krupke :


West Side Story, Somewhere :


West Side Story, A Boy Like That :


West Side Story, Cool :


West Side Story, générique de fin de Saul Bass :


La page précédente est consacrée à Leonard Bernstein.

Site officiel du film West Side Story (en anglais) : Lien

En savoir plus sur le film West Side Story en consultant Wikipédia :
Lien

En savoir plus sur la comédie musicale West Side Story en consultant Wikipédia : Lien

Site officiel de Leonard Bernstein : Lien

En savoir plus sur Leonard Bernstein en consultant Wikipédia : Lien



115. Leonard Bernstein

Il y a aujourd'hui 17 ans, le 14 octobre 1990, mourrait Leonard Bernstein, compositeur, chef d'orchestre et pianiste américain. Parmi ses œuvres les plus remarquables : la musique de West Side Story.



L'histoire de Leonard Bernstein :


W.A. Mozart, Requiem (Dies Irae), direction Leonard Bernstein :


W.A Mozart, Exsultate, Jubilate K. 165, direction Leonard Bernstein :




Beethoven, Ode à la joie, Orchestre philarmonique de Vienne, direction Leonard Bernstein. Les solistes sont Gwyneth Jones, Shirley Verrett, Placido Domingo et Martti Talvela :






Maurice Ravel, La Valse, Orchestre national de France (1975), direction Leonard Bernstein :


Darius Milhaud, Le bœuf sur le toit, Orchestre national de France, direction Leonard Bernstein :


George Gershwin, Rhapsody in Blue, Leonard Bernstein au piano :


Enregistrement studio de Dance at the Gym (West Side Story) :


La page suivante est consacrée à West Side Story.

Site officiel de Leonard Bernstein : Lien

En savoir plus sur Leonard Bernstein en consultant Wikipédia : Lien



vendredi 12 octobre 2007

114. Le haïku : 5-7-5 syllabes, et rien d'autre !...




Extrait de mon Petit manuel pour écrire des haïku, chapitre 2, page 44, « Respectez les contraintes de forme ! Vous y gagnerez en créativité » :

« Il existe actuellement à ma connaissance une petite quinzaine d'auteurs français ou d'expression française ayant publié leurs propres haïku. Autant que je sache, excepté trois d'entre eux, aucun ne respecte la métrique, tant s'en faut. Pullulent donc dans la production française des pseudo-haïku de 8-10-2, 3-7-4, 4-5-9 ou
6-4-2 syllabes, c'est-à-dire stricto sensu, des haïku à la six-quatre-deux. C'est pourquoi j'ai presque essentiellement dû recourir à ma propre production pour étayer d'exemples ce gradus.

Le strict respect de la métrique est loin d'être du « pinaillage de cuistre ou de pédant », pour reprendre les termes de René Sieffert. Cette contrainte présente un immense intérêt pour la créativité elle-même. Pourquoi ? Parce que la contrainte pousse à chercher des solutions pour pouvoir s'y conformer et que face à l'impossibilité de trouver des solutions littéraires conventionnelles, on doit souvent avoir recours à d'autres qui ne le sont pas, le plus souvent des raccourcis. Il faut en fait bricoler. On verra comment plus tard.
C'est donc précisément en cela que la contrainte pousse à la créativité, à l'innovation littéraire, à trouver des formes réellement poétiques. Paradoxes : se conformer à la contrainte mène à l'innovation littéraire ; et la contrainte engendre la plus grande liberté de langage. Et plus elle est sévère, plus elle est créatrice. On aurait donc tort de s'en priver. »


Visitez HaikuNet, le site du haïku et du senryû

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon


Poétiquement vôtre

Philippe Costa



113. Les haïku de Moshe Dayan, Spinoza, Jésus-Christ, Vercingétorix, etc.

Le saviez-vous ? Le dalaï-lama écrit des haïku. Et ainsi en faisaient aussi Jimi Hendrickx, Indira Gandhi, Moshe Dayan et... Spinoza !
Et pourquoi pas Jésus-Christ, Tite-Live, Vercingétorix et Mahomet ?



Petit manuel pour écrire des haïku, Editions Philippe Picquier, 2000. Toutes les informations sur HaikuNet.org, le site du haïku et du senryū. Vous y trouverez une douzaine d'extraits du livre et beaucoup d'autres rubriques

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon

En savoir plus sur le haïku en consultant Wikipédia


Poétiquement vôtre

Philippe Costa



112. Thomas Chung : musique sépia et Bashô dans la langue de Goethe

Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007) et 100 (octobre 2007). Nous en publierons d'autres prochainement.

Thomas Chung, Bäume im Wind :


Des Winters Öde :
Die Welt von einer Farbe
Im Windesrauschen

Bashō

Thomas Chung ne semble posséder ni site ni blog.

Visitez HaikuNet, le site du haïku et du senryû

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111. Sumie : leçon n° 7 sur 23 (chien, technique Tarashikomi - たらしこみ)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Comment peindre un chien avec la technique Tarashikomi (たらしこみ).

La technique Tarashikomi a été inventée au 17-ième siècle par le peintre Sōtatsu Tawaraya. Elle est excellente pour les animaux à poils ras comme les chiens, les chevaux, les bœufs, etc. :


Leçon précédente :
6. Lis

Prochaines leçons :
8. Iris
9. Chrysanthème
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) : Lien

Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) : Lien

Si vous désirez voir des photos de sumi-e, des diaporamas de Kazu Shimura ou correspondre avec l'artiste pour obtenir des informations complémentaires : Lien



110. Sumie : leçon n° 6 sur 23 (lis)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Comment peindre un lis :


Leçon précédente :
5. Tigre

Prochaines leçons :
7. Chien (technique Tarashikomi たらしこみ)
8. Iris
9. Chrysanthème
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) : Lien

Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) : Lien

Si vous désirez voir des photos de sumi-e, des diaporamas de Kazu Shimura ou correspondre avec l'artiste pour obtenir des informations complémentaires : Lien



109. Film : Hara-kiri, de Masaki Kobayashi

Hara-kiri (切腹, Seppuku) est un film japonais réalisé par Masaki Kobayashi. Il est sorti en 1962.

Pour les amateurs de samurais, de sabres et de sang !...

Bande-annonce :



Extrait de Hara-kiri :



En savoir plus sur Masaki Kobayashi en consultant Wikipédia : Lien



jeudi 11 octobre 2007

108. Film : Kwaïdan, de Masaki Kobayashi

Kwaïdan (Kaidan - 怪談, 1965) est un film fantastique japonais de Masaki Kobayashi. Il est composé de quatre épisodes :
Les Cheveux noirs
La Femme des neiges
Hoïchi sans oreilles
Dans un bol de thé
Chaque épisode raconte une histoire de fantômes. Chaque histoire est tirée du folklore traditionnel japonais et adaptée du recueil de Lafcadio Hearn publié en 1904.

Le film jugé trop long pour être exploité en salle a été raccourci et le deuxième conte (La Femme des neiges) supprimé de la version mise en circulation.

Bande-annonce de Kwaïdan :



Un court extrait de chacun des quatre contes :



Extrait des Cheveux noirs. Un samourai pauvre abandonne sa femme et part se marier avec la fille d'une famille riche. Mais il ne l'aime pas et il est hanté par le souvenir de celle qu'il a délaissée. Comme cette vidéo doit être aussi une bande-annonce, il manque, bien sûr, la scène du futon sur les tatamis. On n'en dit pas plus...



Extrait de Hoïchi sans oreilles. Un jeune aveugle recueilli par des moines près de la baie de Dan-no-ura s'absente chaque nuit pour suivre un étrange guerrier et chanter au maître de celui-ci l'épopée de la bataille qui se deroula dans la baie quelques siècles plus tôt. Allusion à la célèbre bataille de Dan-no-ura qui opposa le clan des Taira (lecture chinoise : Heike) à celui des Minamoto (lecture chinoise : Genji) en 1185 pour la conquête du pouvoir sur le Japon. L'épopée que conte le joueur de biwa est le Heike Monogatari (平家物語) :



Voir une autre vidéo relatant la bataille de Dan-no-ura et en savoir plus sur le Heike Monogatari et le biwa en vous rendant à la page 40.

En savoir plus sur Masaki Kobayashi en consultant Wikipédia : Lien



107. Sumie : leçon n° 5 sur 23 (tigre)

Cette leçon fait partie du cours de sumi-e de Kazu Shimura commencé à la page 82 (septembre 2007). L'artiste réside à Tōkyō.

Comment peindre un tigre...




Leçon précédente :
4. Pivoine

Prochaines leçons :
6. Lis
7. Chien (technique Tarashikomi たらしこみ)
8. Iris
9. Chrysanthème
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)

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mercredi 10 octobre 2007

106. Kishiwada Danjiri matsuri, le festival le plus dangereux du Japon

Le Danjiri Matsuri (だんじり祭) est un festival shintoïste qui a lieu en septembre à Kishiwada (Osaka) dans le Kansai. Il date de plus de trois cents ans. Dans le passé, il était célébré en vue d'obtenir une moisson abondante. Le parcours du cortège n'est, pratiquement, qu'une suite d'accidents...

Kishiwada Danjiri matsuri :



Kishiwada Danjiri matsuri :



Kishiwada Danjiri matsuri :



Le « clou » du spectacle se trouve dans les virages, au coin des rues... Les deux vidéos suivantes datent de 1997 :






Les vidéos suivantes sont des répétitions de scènes quasiment identiques, mais avec des points de vues différents. Pour les amateurs d'accidents seulement !



Kishiwada Danjiri matsuri, 2003 :



Kishiwada Danjiri matsuri, 2004 :



Kishiwada Danjiri matsuri, 2006 :



En savoir plus sur les matsuri par Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le shintoïsme par Wikipédia : Lien
N.B. : Wikipédia assimile le culte shintō à une « religion », ce qui ne nous paraît pas tout à fait exact et pour plusieurs raisons. Nous préférons qualifier le shintoïsme de « croyance » ou de « mytho-
logie ».



dimanche 7 octobre 2007

105. Tempo latino : Hasta Siempre, chanson de Carlos Puebla

Carlos Puebla (1917-1989) est un compositeur cubain. Il est l'auteur de la chanson Hasta Siempre (Comandante Che Guevara).

Après-demain, mardi, sera le jour du quarantième anniversaire de la mort d'Ernesto Guevara, dit le « che », exécuté sommairement par les forces spéciales boliviennes le 9 octobre 1967.

Cette page n'a aucune visée idéologique ou politique. Elle concerne Carlos Puebla et les interprètes de Hasta Siempre. Elle se situe dans la ligne des précédents hommages à Victor Jara, Vinicius de Moraes, Toquinho, Antonio Carlos Jobim, Elis Regina et Chico Buarque de Hollanda. Et elle aura de nombreuses suites : brésiliennes, portu-
gaises, espagnoles, argentines, cubaines, italiennes, etc. Tempo latino...

Nathalie Cardone, Hasta Siempre :


Même interprétation de Nathalie Cardone, mais avec d'autres images :








George Dalaras, Hasta Siempre :




Atahualpa Yupanqui, Hasta Siempre :


TEXTE DE LA CHANSON Hasta Siempre :

Desde la histórica altura,
Donde el sol de tu bravura
Le puso cerco a la muerte.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Tu mano gloriosa y fuerte
sobre la historia dispara,
cuando todo Santa Clara
Se despierta para verte.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Vienes quemando la brisa
con soles de primavera
para plantar la bandera
con la luz de tu sonrisa

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Tu amor revolucionario
te conduce a nueva empresa,
donde espera la firmeza
de tu brazo libertario.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

Seguiremos adelante
como junto a tí seguimos
y con Fidel te decimos :
"¡Hasta siempre Comandante!"

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Ché Guevara.

En savoir plus sur Carlos Puebla en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur la chanson Hasta Siempre en consultant Wikipédia : Lien

Connaître la vie d'Ernesto Guevara et les différents points de vue sur la personnalité de l'homme et sur son action politique en consultant Wikipédia : Lien

Page réalisée par Philippe Costa.



104. Film : ¿¡ Revolución !?, de Charles Gervais

Bande-annonce du film documentaire ¿¡Revolución!? (décembre 2006), de Charles Gervais :


TEXTE D'ACCOMPAGNEMENT DU DOCUMENT :
« Depuis 1998, un petit pays riche en pétrole mais dévasté par la pauvreté a pris un virage résolument révolutionnaire. Un leader défie l'ordre des choses et mène son peuple dans un combat pour changer le monde. Des héros du passé servent d'inspiration : Simon Bolivar, Che Guevara, mais aussi Don Quichotte, pourfendeur de moulins à vent en quête d'idéal.

Le président du Venezuela, Hugo Chavez, ne laisse personne indifférent. Sa relation d’intime amitié avec Fidel Castro et ses virulentes attaques contre George W. Bush le rendent à la fois sympathique et inquiétant. Grand maître d’œuvre de la nouvelle révolution bolivarienne, le commandant Chavez veut non seulement libérer le peuple vénézuélien, mais aider l'humanité à en finir avec l’impérialisme nord-américain. Combattant de la liberté ou fou dangereux ? Dans la chaleur des luttes révolutionnaires, grandeur et folie se mêlent. L'idéal guide les passions, mais les dangers de dérapages sont constants. Et la menace vient de partout, y compris de soi-même.

Le film Revolucion est un voyage sur les tortueux chemins de la révolution. »



samedi 6 octobre 2007

103. Rituel shintoïste de purification aux Etats-Unis

Le Tsubaki Grand Shrine of America est un sanctuaire shintoïste situé à proximité des Granite Falls, dans l'Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis. Il est une branche du sanctuaire de Tsubaki du Japon.

Les deux vidéos de cette page montrent un rituel de purification, l'hiver :




Visiter le site du sanctuaire de Tsubaki au Japon (en japonais) :
Lien


Visiter le site du Tsubaki Grand Shrine of America (en anglais) :
Lien


En savoir plus sur le shintoïsme par Wikipédia :
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N.B. : Wikipédia assimile le culte shintō à une « religion », ce qui ne nous paraît pas tout à fait exact et pour plusieurs raisons. Nous préférons qualifier le shintoïsme de « croyance » ou de « mytho-
logie ».



jeudi 4 octobre 2007

102. Hadaka matsuri (Fête de l'homme nu), n° 2 sur 2

Le Hadaka matsuri (Fête de l'homme nu) est une fête shintoïste annuelle qui peut rassembler une dizaine de milliers d'hommes seulement vêtus d'un fundoshi (culotte traditionnelle). Elle a lieu dans plusieurs villes en septembre ou en hiver. Pour plus d'expli-
cations, voir page 101 (octobre 2007).

Hadaka matsuri, Izumi (Préfecture de Chiba), septembre :



Hadaka matsuri, Urasa (Préfecture de Niigata), hiver 2006 :



Hadaka matsuri, Urasa :



Hadaka matsuri, Yanaizu (Préfecture de Fukushima) :



Les deux vidéos suivantes montrent seulement le début du Hadaka matsuri qui se tient en février à Inazawa (Préfecture d'Aichi). La fête rassemble plus de dix mille « hommes nus ». Selon l'auteur anglophone de la seconde vidéo (donc sans garantie d'exactitude absolue), le rituel se déroulerait de la façon suivante : une sorte de bouc émissaire est choisi parmi les participants. Il doit se priver de nourriture pendant les deux semaines qui précèdent la fête. Le jour de la fête, on lui rase tous les poils et les dix mille « hommes nus », qui sont généralement tous soûls, traversent la ville en courant. Ils sont divisés en équipes provenant de différentes localités et qui portent un bambou géant vers le sanctuaire. Quand elles y arrivent, elles arrosent la foule avec de grands baquets d'eau. Le « bouc émissaire » pénètre alors dans la foule et on doit essayer de le toucher. Y parvenir est censé éloigner les mauvais esprits. On se lave ainsi de toutes ses fautes et de ses énergies négatives.


Hadaka matsuri, Konomiya (Préfecture d'Aichi), février 2006 :



Hadaka matsuri, Inazawa (Préfecture d'Aichi), février :



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N.B. : Wikipédia assimile le culte shintō à une « religion », ce qui ne nous paraît pas tout à fait exact et pour plusieurs raisons. Nous préférons qualifier le shintoïsme de « croyance » ou de « mytho-
logie ».

Connaître les dates des quelques 350 festivals en consultant le site Click Japan : Lien



101. Hadaka matsuri (fête de l'homme nu), n° 1 sur 2

Le Hadaka matsuri (Fête de l'homme nu) est une fête shintoïste annuelle qui peut rassembler une dizaine de milliers d'hommes vêtus seulement d'un fundoshi (culotte traditionnnelle). Elle a lieu dans plusieurs villes en septembre ou en hiver.

Le Saidai-ji eyo matsuri est célébré à Okayama le troisième samedi de février. C’est le plus populaire des Hadaka matsuri. Il se termine en pleine nuit au Saidai-ji dans un grand bain glacé purificateur.

Hadaka matsuri ; on s'échauffe en courant deux heures à travers la ville :



Hadaka matsuri 2006 :



Hadaka matsuri 2007 :






Les participants devront essayer de se saisir des « shingi » (baguettes sacrées) que vont leur jeter les prêtres. Ceux qui réussiront à en attraper auront de la chance toute l'année. Pour d'autres, la chance peut ne pas être au rendez-vous. Il y a quelques années, il y aurait eu une douzaine de morts, écrasés par la foule des autres croyants.






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N.B. : Wikipédia assimile le culte shintō à une « religion », ce qui ne nous paraît pas tout à fait exact et pour plusieurs raisons. Nous préférons qualifier le shintoïsme de « croyance » ou de « mytho-
logie ».

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mardi 2 octobre 2007

100. Thomas Chung : haïku de pluie pour jours de pluie

Aujourd'hui et demain, de la pluie presque partout sur la France, nous annonce la météo. Un tout petit film et un haïku de Thomas Chung en harmonie avec la nature...

Regentag


der regen prasselt ...
und hinterläßt im herzen
ein warmes gemüt

Voir les pages 91 et 93 de septembre dernier déjà consacrées à cet auteur. D'autres sont à venir. Rendez-vous quand les feuilles mortes se ramasseront à la pelle et aux jours de neige...

Visitez HaikuNet, le site du haïku et du senryû

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon