lundi 30 juin 2008

249. Festivals de wadaiko n°1 (taiko, tambours japonais )

Taiko (太鼓) signifie « tambour ». Mais pour désigner les tambours japonais traditionnels, on utilise plutôt le terme wadaiko (和太鼓), littéralement : « tambour japonais ».

Les matsuri (祭り ou 祭) sont des festivals liés à la religion shintō. Ils se déroulent généralement en été dans pratiquement toutes les localités japonaises.

野和太鼓「昇舞」2004年「一打一心」での野和太鼓の「昇舞」(en attente de traduction) :




和太鼓集団"太鼓打 魁 Tekouchi Sakigake (en attente de traduction) :




ゆふいん源流太鼓 「荒城の月」2001年9月2日 北九州メディアドーム (en attente de traduction) :




Festival de taiko, Saitama, 2008 :




Festival de taiko de Narita, 14 avril 2007 :




Shizuoka mikoshi matsuri, le Festival des sanctuaires portables de Shizuoka :




Célébration de la Terre 2006. La Célébration de la Terre est un festival annuel qui se déroule sur l'île de Sado. Il est organisé par le groupe Kodo :




Célébration de la Terre 2006 :




Festival des grands taiko, 2006, lieu inconnu :




Festival de taiko du mont Ibuki. Il se déroule tous les cinq ans au pied du mont Ibuki, préfecture de Shiga :




Le groupe Yamato à Vilnius (Lithuanie), en 2007 :




En savoir plus sur les matsuri en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le taiko en consultant Wikipédia : Lien



dimanche 29 juin 2008

248. Musique mongole : chants de gorge

La musique mongole utilise des gammes pentatoniques et des sons évoquant divers bruits de la nature. Elle est essentiellement vocale et folklorique, et typiquement une musique de bardes, liée à la steppe et au cheval, dont la tête orne tous les instruments. Elle colporte les histoires de ces populations très isolées et ayant subi peu d'influences (source : Wikipédia).


Chant diphonique de gorge Khöömei de style « ezengileer » interprété par le Tuvan Group Alash, Utopia Theater, University of Texas, Austin, 2007 :








Ezengileer vient d'un mot qui signifie « étrier » et indique les oscillations harmoniques rythmiques semblables au son des étriers métalliques lors d'un galop du cheval. Le timbre de l'ezengileer change d'un chanteur à l'autre. L'élément commun est le « rythme de cheval » des harmoniques.

Le style ezengileer est une variante de sygyt, caractérisé par un rythme dynamique particulier, venant de l'appui périodique des pieds du cavalier sur les étriers.

Le sygyt est habituellement basé sur un fondamental de registre moyen. Il est caractérisé par un son aigu, flûté au dessus du son fondamental (entre l'harmonique 9 et l'harmonique 12). Pour un sygyt approprié, il est indispensable d'employer une pression considérable sur le diaphragme et il faut forcer l'air pour traverser la gorge contractée.

La tension significative doit aussi être exigée dans la gorge, avec un positionnement approprié de la langue afin de créer un résonateur buccal de taille correcte et propice aux harmoniques les plus hauts. En outre, il est possible de chanter sygyt directement à travers le centre de la bouche, ou en inclinant la langue, d'un côté ou de l'autre.

Le style sygyt possède un fondamental plus aigu (entre 165Hz-mi2 et 220 Hz-la 2) selon les chanteurs. La mélodie harmonique utilise les harmoniques H9, H10, et H12 (maximum jusqu'à 2640 Hz).


Visitez le site du Tuvan Group Alash : Lien

Visitez la page du site Tran Quang Hai d'où provient la plupart des textes de cette page : Lien

En savoir plus sur la musique mongole en consultant Wikpédia : Lien



247. Musique mongole

La musique mongole utilise des gammes pentatoniques et des sons évoquant divers bruits de la nature. Elle est essentiellement vocale et folklorique, et typiquement une musique de bardes, liée à la steppe et au cheval, dont la tête orne tous les instruments. Elle colporte les histoires de ces populations très isolées et ayant subi peu d'influences (source : Wikipédia).

Manduul Khan, chant mongol interprété par le Hoomei Women's Group (Chine, Mongolie intérieure) :



Bogod Chingis khan, chant royal long dit « Urtyn duu » interprété par Lasurong (chanteur de Mongolie intérieure, Chine) :



Dans les chants longs Urtyn duu, l'échelle musicale est pentatonique, sans demi-tons. Chantées en vers par des hommes ou des femmes, ces mélodies ornementées et sans refrain dépassent un ambitus de trois octaves. Elles sont accompagnées au morin khuur, à la limbe ou au tobshuur, lors de fêtes ou de rituels (source Wikipédia).


Chant populaire bouriate interprété par le Nongjiya Group. L'arrière plan musical est un chant diphonique de gorge Khöömei :



Les chants diphoniques Khöömei sont des chants de gorge basés sur un son fondamental (bourdon) sur lequel, grâce à un placement des lèvres ou de la langue, des harmoniques (jusqu'à plus de quarante) viennent s'ajouter en formant une mélodie, à deux voix (voire trois) en tout. Ils sont utilisés en temps de fête. Appelés aussi chakkur, ils imitent le son de la guimbarde (source : Wikipédia).


Visitez le site Urtinduu : Lien

Visitez le site Tran Quang Hai : Lien

En savoir plus sur la musique mongole en consultant Wikpédia : Lien



lundi 23 juin 2008

246. Un minyō (民謡) : Aizu Bandai-san (Le mont Bandai en Aizu)

Musique japonaise traditionnelle - A cause de sa forme conique, le mont Bandai est considéré depuis toujours par les habitants de l’ancien fief d’Aizu, aujourd'hui préfecture de Fukushima (nord-est de Honshū), comme leur « petit mont Fuji ».

Images du mont Bandai :






Aizu Bandai-san est un chant de danse aux paroles très riches. Il est chanté à la mi-août à l’occasion des fêtes d’O-Bon qui célèbrent le retour annuel des morts parmi les vivants. Le texte évoque différents aspects de la vie quotidienne dans l'ancien fief d'Aizu, non sans manquer de vision poétique : « Habillons la montagne Bandai d’un furisode et marions-la au Grand Bouddha de Nara ! » Le furisode est un kimono aux manches très longues et qui n’est porté que par les jeunes filles. Le refrain, parlé, est moqueur envers un homme jugé paresseux.


Aizu Bandai-san interprété par Akiko Kanazawa :




Aizu Bandai-san interprété par le Matsutoyo Kai, James Armstrong Theatre, Torrance (CA), septembre 2008 :




Aizu Bandai-san interprété par l'Ensemble Sakura, Musée national des arts asiatiques - Guimet, vendredi 27 avril 2007 :




Aizu Bandai-san interprété par l'Ensemble Sakura, 30e Festival de musique sacrée de Sylvanès (Aveyron), samedi 21 juillet 2007 :




Aizu Bandai-san interprété par l'Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, samedi 15 mars 2008 :




Aizu Bandai-san interprété par la Kantika Korala, Palais de Chapultepec, Mexico :




Aizu Bandai-san interprété par la Coral Infantil U.E. Nuestra Señora de La Asunción de la Isla de Margarita, Venezuela. Concert donné à Malargüe, province de Mendoza, Argentine, octobre 2007 :




Aizu Bandai-san interprété par Los Peques del León de Oro, Eglise de Fátima, Gijón :




Aizu Bandai-san dansé par... le robot HRP-2 de Kawada Industries :




Voir notre page 76 (août 2007) consacrée aux minyō.

Consulter minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en français) : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est différent) : Lien



vendredi 20 juin 2008

245. Matsuri (festivals) : processions historiques

Les matsuri (祭り ou 祭) sont des festivals liés au culte shintō. Ils ont généralement lieu durant la période estivale dans pratiquement toutes les localités japonaises.

Durant l'ère féodale, la ville de Kusatsu, située dans la préfecture actuelle de Shiga, était une étape de la route du Tōkaidō qui reliait Edo (Tōkyō) à Kyōto. Procession de daimyō durant le Kusatsu matsuri :




Procession de daimyō durant le Genji matsuri (源氏祭り) à Kawanishi, préfecture de Hyōgo, avril 2007 :




Jidai matsuri (Festival des ères) à Kyōto :




Jidai matsuri (Festival des ères) à Kyōto :




Jidai matsuri (Festival des ères) à Kyōto :




En savoir plus sur les matsuri en consultant Wikipédia : Lien



mardi 17 juin 2008

244. Arts martiaux japonais : le sumô

Arts martiaux japonais - Le sumô.

Le terme sumô (相撲) signifie littéralement « se battre l'un contre l'autre ».

Ci-dessous, les combats de sumô expliqués par le National Geographic :



Ci-dessous, une photo de lutteurs de sumô datant probablement de la fin de l'époque Meiji ou de l'époque Taishô :






















En savoir plus sur le sumô en consultant Wikipédia : Lien

Site officiel de l'Association japonaise de sumô (en anglais) : Lien

Bibliographie sur le sumô sur Info-Sumo : Lien



243. Arts martiaux japonais : le judo, le kendo et l'iaido

Arts martiaux japonais - le judo, le kendo et l'iaido.

Judō (柔道) signifie littéralement « voie de la souplesse ». Le judo a été fondé en 1882.

Kendō (剣道, 劍道) signifie « voie du sabre ». C'est la version moderne du kenjutsu (剣術) ou « techniques du sabre » des samurai d'autrefois.

Le terme iaidō (居合道) est composé de trois kanjis signifiant :
« vivre » ou « exister » (居, i), « harmonie » ou « union » (合, ai) et
« voie » (道, dō). Iaidō (居合道) peut donc se traduire par « la voie de la vie en harmonie ». L'iaido se focalise sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement.

Une interview d'Eric Malassis, fondateur de l'Association Yuraijinsei située en Picardie :




Cette page sera complétée ultérieurement.


Portail des arts martiaux de Wikipédia : Lien

En savoir plus sur les arts martiaux japonais en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le judo en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le kendo en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le kendo en consultant le site Yuraijinsei.com :
Lien

En savoir plus sur le iaido en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le iaido en consultant le site Yuraijinsei.com : Lien


Dans le cadre du 150e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques franco-japonaises, samedi 5 juillet, au Judo Club de Semur-en-Auxois (21 - Côte d'Or) :
■ à 18 h : chanoyu (cérémonie du thé) exécutée par Nobuko Matsumiya ; commentaires : Philippe Costa
■ à 21 h 30 : spectacle de l'Ensemble Sakura (musique et chants minyō du Japon accompagnés de danses).
Voir le programme détaillé de la manifestation sur le site de la ville de Semur-en-Auxois.



242. Moines combattants du Hōsen-ji (temple zen Shingon)

Au Hōsen-ji, temple bouddhique de Tōkyō, se déroule chaque année, le 3 février, une procession de moines combattants appartenant à la secte zen Shingon. Ce jour-là, a lieu également une cérémonie dite de « jet de haricots » :



Shōmyō du Shingon nommé Taiyō. L'image est une statue d'un bodhisattva :




En savoir plus sur la secte zen Shingon en consultant Wikipédia : Lien



lundi 16 juin 2008

241. Un minyō (民謡) : Yagaefu (Air de Yagae)

Musique japonaise traditionnelle — Les minyō (民謡) sont les chants populaires du Japon. Le terme minyō n'est utilisé que depuis le XXe siècle. Il est une traduction littérale de l'allemand « Volkslied » qui signifie « chant folklorique ». Les minyō englobent des chants autrefois qualifiés par des termes comme « inaka bushi » (airs de la campagne), « hina uta » (chansons rurales), etc.

Yagaefu (弥栄節 ou やがえふ — Air de Yagae) est un chant de travail de la région de Takaoka, préfecture de Toyama, au nord-est de Kyōto. Ce minyō est interprété ici par l' Association pour la préservation de Yagaefu. Le groupe s'est produit le 12 août 2007 au Zenryū-ji (temple bouddhique) de Takaoka :




Kokiriko bushi est un minyō de la même région.

Voir notre page 76 (août 2007) consacrée aux minyō.

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en français) : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est différent) : Lien



240. Un minyō (民謡) : Kokiriko bushi (Air des bâtons de bambou)

Musique japonaise traditionnelle — Kokiriko bushi (コキリコ節 — Air des bâtons de bambou) est un chant votif shintō de la région de Toyama (centre de Honshū). Il daterait du VIIe siècle et serait le plus ancien des minyō (民謡).

Kokiriko bushi dans son milieu d'origine, la région de Toyama. Ici, une offrande aux kami dans un sanctuaire shintō (奉納こきりこ). Les danseurs coiffés d'un amigasa (chapeau de paille) utilisent un instrument à percussion nommé bin-sasara :



Kokiriko bushi dans son milieu d'origine, la région de Toyama :



Kokiriko bushi par l'Ensemble Sakura, Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris, avril 2007 :




Kokiriko bushi par l'Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, vendredi 14 mars 2008 :




Yagaefu est un minyō de la même région.

Profitons-en pour présenter le genre musical populaire enka (演歌) à ceux qui ne le connaissent pas. Nous n'en sommes pas vraiment friands, mais il faut savoir qu'il a essaimé dans toute l'Asie et qu'il y est peut-être actuellement le plus écouté.

Kokiriko Elegy (こきりこ哀歌), un arrangement moderne façon enka de Kokiriko bushi :





Voir notre page 76 (août 2007) consacrée aux minyō.

Consulter minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en français) : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est différent) : Lien

En savoir plus sur le genre enka en consultant Wikipédia (en français) : Lien

En savoir plus sur le genre enka en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est beaucoup plus détaillé) : Lien



vendredi 6 juin 2008

239. Musique japonaise traditionnelle : Awa odori (minyō - 民謡)

Musique japonaise traditionnelle - Les minyō (民謡) sont les chants populaires du Japon. Le terme minyō n'est utilisé que depuis le 20e siècle. Il est une traduction littérale de l'allemand « Volkslied » qui signifie « chant folklorique ». Les minyō englobent des chants autrefois qualifiés par des termes comme « inaka bushi » (airs de la campagne), « hina uta » (chansons rurales), etc.

Il existe aussi des shin minyō (litt. « nouveaux minyō ») qui ont été composés à partir du début du 20e siècle.

Les minyō sont des œuvres qui appartiennent à une tradition vivante, totalement libre et en constante évolution, ceci en contraste saisissant avec la rigidité des codes des arts japonais traditionnels, notamment les autres genres musicaux et les arts de scène. La plupart des minyō et des shin minyō sont des chants pour exprimer la joie, danser, faire la fête ou se donner du courage pour travailler. Certains sont humoristiques.

Sur cette page, plusieurs films montrant Awa odori (阿波踊 - Danse d'Awa) ou Kichigai odori (気狂踊り - Danse des fous) — Awa odori est un minyō de la région de Tokushima (île de Shikoku). La danse elle-même est aussi appelée Kichigai odori (Danse des fous), notamment à cause de la façon désarticulée de danser des hommes. Awa odori aurait été créé en 1587 à la demande d’un seigneur féodal pour célébrer la construction de son château. On dit que les invités dansaient ivres sur le chemin qui conduisait à la réception. Une fois dégrisés, ils auraient décidé de faire de leur danse un événement annuel. De nos jours, le festival d'O-Bon qui, chaque année, se tient à la mi-août dans la ville de Tokushima perpétue la tradition. Il est l'un des plus fameux du genre. Par sa forme, le nombre de groupes (ren) en compétition et son ambiance... délirante, on peut le comparer au carnaval de Rio. On y vient de tout le Japon et du monde entier. A Tokushima, il existe aussi une salle de spectacles nommée Awa odori Kaikan où, toute l’année, se produisent différents ren qui ne jouent et dansent que ce titre.
Voici le refrain d'Awa odori :
Odoru ahō ni miru ahō,
onaji ahō nara odoranya son son !
Aara erai yacha, erai yacha
Yoi yoi yoi yoi !
Et sa traduction :
– Il y a des idiots qui dansent et des idiots qui les regardent,
si on est tous des idiots, vous n’avez rien à perdre à danser !
– Ouah ! qu’est-ce qu’il est futé, qu’est-ce qu’il est futé !
Yoi yoi yoi yoi !


Awa odori, Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, mardi 11 mars 2008 (formation en trio : koto, shamisen et taiko) :




Awa odori (rappel des artistes), Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, vendredi 14 mars 2008 (formation en quatuor, koto, deux shamisen et taiko) :




Awa odori (rappel des artistes), Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, samedi 15 mars 2008 (formation en quatuor : koto, shamisen et deux taiko) :




Awa odori à la Festa das flores e morangos d'Atibaia, Brésil, 9 septembre 2007 :




Awa odori au Japon avec force taiko :





Voir notre page 76 (août 2007) consacrée aux minyō.

Voir nos pages précédentes consacrées à Awa odori :
Page 182 (décembre 2007)
Page 183 (décembre 2007)
Page 184 (décembre 2007)
Page 185 (décembre 2007)
Page 186 (décembre 2007)

Consulter minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien

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En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est différent) : Lien



lundi 2 juin 2008

238. Le gakaku (雅楽) : la musique de cour (suite 1)

Le gagaku (雅楽) est un genre de musique de cour devenu celui de la cour impériale depuis la restauration de Meiji en 1868. Gagaku signi-
fie littéralement « musique élégante ».

La vidéo suivante montre un gagaku profane appelé kangen (管絃). Il a été joué au sanctuaire shintō d'Akama, à Shimonoseki. Le kangen est une danse de cour aux fortes influences chinoises. Ici, les danseuses portent des costumes à dominante verte. Il s'agit d'un genre de kangen appelé uhō (右方 - Ecole de droite) et qui est originaire de Corée et de Mandchourie. Cette Ecole de droite est aussi appelée Komagaku (Musique coréenne) :



Il existe aussi un genre de kangen dans lequel les danseuses portent des costumes à dominante rouge. Il se nomme, lui, sahō (左方 - Ecole de gauche) et il provient de Chine méridionale, d'Asie centrale et d'Inde. L'Ecole de gauche est aussi appelée Tōgaku (Musique chinoise).


Un gagaku nommé Genjōraku (還城楽 - Durée : 15 mn) :




Certainement le plus célèbre des gagaku, Etenraku (越天楽), joué à Takaoka (préfecture de Toyama) le 28 avril 2008 par l'ensemble Yōyūkai (洋遊会) :




Un gagaku nommé Manzairaku (万歳楽) joué à Takaoka (préfecture de Toyama) le 28 avril 2008 par l'ensemble Yōyūkai (洋遊会) :




Un gagaku nommé Senshūraku (千秋楽) joué au Zuiryū-ji (瑞龍寺 - temple bouddhique) le 13 août 2007 par l'ensemble Yōyūkai (洋遊会) :




Voir nos précédentes publications concernant le gagaku :
Page 51. Le gakaku (雅楽) : la musique de cour (juillet 2007)
Page 52. Mariages shintoïstes et gagaku (juillet 2007)
Page 143. Le kangen, gagaku profane (novembre 2007)


En savoir plus sur le gagaku en consultant Wikipédia : Lien



dimanche 1 juin 2008

237. Miles Davis et John Coltrane : So What

So What, Miles Davis et John Coltrane :




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236. Sigmund Freud

Sigmund Freud (6 mai 1856 - 23 septembre 1939), inventeur de la psychanalyse.










1932-1938 :




Commentaires de l'une des filles de Freud, probablement Anna :




Suite des commentaires de l'une des filles de Freud :







Lire une biographie de Sigmund Freud sur Wikipédia : Lien

En savoir plus sur Sigmund Freud en consultant Wikipédia : Lien

Bibliographie des articles, ouvrages et correspondances de Sigmund Freud en langue française sur le site de l'Académie de Toulouse : Lien

Lien vers le site de la Société psychanalytique de Paris : Lien

Lien vers le site de l'Institut de psychanalyse (Paris) : Lien

Lien vers le site de l'Association psychanalytique de France : Lien

Lien vers le site de l'Association psychanalytique internationale : Lien