mercredi 26 novembre 2008

287. Kyō odori ou Danse de Kyōto (danse de geishas)

Dans le dialecte de Kyōto, les geishas sont appelées geiko ou geigi. Miyagawa-chō est l'un des districts de l'ancienne capitale impériale où vivent et se produisent les geiko et les maiko.

Kyō odori (Danse de Kyōto) par le Miyagawa-chō Kabu-kai :




A la page 214, nous avons publié des films sur les très spectaculaires Miyako odori (Danses de la Capitale), un festival annuel où se produisent les geishas et les maiko d'un autre district de Kyōto, celui de Gion Kobu.

Voir aussi :
Page 3. Geishas et maiko (juin 2007)
Page 24. Un Kabuki joué aussi par des geishas (juin 2007)
Page 73. La musique japonaise traditionnelle (juillet 2007)

Voici les prénoms des vingt-sept geiko et des trente-six maiko ayant participé à Kyō odori 2008, soit au total soixante-trois artistes :

■ Geiko : Chizuru, Chiyoe, Fukuaya, Fukuemi, Fukuha, Fukuka, Fukuteru, Fukuwaka, Fumichō, Fumimari, Fumiyu, Haruyu, Kanachisa, Kikumaru, Kikuno, Kikutsuru, Kimigiku, Kimina, Kiminao, Komomo, Kosen, Mieka, Satotsuya, Toshihana, Yachiho, Yayoi, Yusuha.

■ Maiko : Fukuai, Fukue, Fukuhina, Fukuhiro, Fukuho, Fukukimi, Fukunao, Fukuya, Fukuyu, Fumihana, Fumisono, Harue, Kanasuzu, Kikune, Kimichie, Kimiharu, Kimitomo, Kikuyu, Kimiaya, Kimiha, Kimika, Kimishizu, Kimiyu, Miehina, Miyofuku, Miyoharu, Satoai, Satonami, Satomi, Satono, Tanejū, Tanewaka, Toshifumi, Toshimari, Toshiteru, Toshiyui.


lundi 24 novembre 2008

286. Cinéma : quatre court-métrages de Shūji Terayama

Shūji Terayama (修司 寺山), poète et réalisateur, est décédé en 1983 à l'âge de 48 ans. Anarchiste et provocateur, il a plus de deux cents livres et une vingtaine de films à son actif.

La vidéo publiée sur cette page comprend quatre court-métrages : Paper-Scissor-Rock War (1971), Roller (1974), Butterfly Dress Pledge (1974) et An Introduction to Cinema for Boys and Young Men II (1974).

AVERTISSEMENT LEGAL : An Introduction to Cinema for Boys and Young Men II contient des scènes de nudité masculine qui peuvent ne pas convenir à tous les publics.

Dans Roller, les dialogues sont en japonais et non sous-titrés. Explication : dans un film, des actrices en petite tenue insultent les spectateurs et leur disent qu'ils prétendent venir voir des films d'art mais qu'elles, elles savent bien qu'ils sont là pour mater des nichons et des culs, qu'elles les enculent, etc. Un spectateur excédé lance des objets sur l'écran, se lève, le traverse, entre dans le film et...

data="http://ubu.artmob.ca/video/flash/flvplayer.swf?file=Terayama-Shuji_Experimental-Image-World-Vol-2.flv&autostart=false">





Nous avons déjà publié trois autres courts-métrages de Shūji Terayama aux pages 39, 47 (Mourir à la campagne), 53 (Les chants de Maldoror) et 164 (Empereur Tomato Ketchup).


En savoir plus sur Shūji Terayama en consultant Wikipédia : Lien



285. Un gagaku moderne

Un gagaku moderne, Communion, joué par Mayumi Miyata (shō 笙 - orgue à bouche) et Hitomi Nakamura (hichiriki 篳篥 - flûte à double hanche) :




Voir nos précédentes publications concernant le gagaku :
Page 51. Le gakaku (雅楽) : la musique de cour (juillet 2007)
Page 52. Mariages shintoïstes et gagaku (juillet 2007 ; cette page comprend des photos de... notre mariage, à Kyōto, en 1986)
Page 143. Le kangen, gagaku profane (novembre 2007)
Page 238. Le gakaku (雅楽) : la musique de cour (suite 1) (juin 2008)


En savoir plus sur le gagaku en consultant Wikipédia : Lien



samedi 22 novembre 2008

284. Biographie d'Ella Fitzgerald

Sur cette page, une biographie musicale d'Ella Fitzgerald (1917-1996), l'une des plus talentueuses chanteuses de jazz.


































Lire la biographie d'Ella Fitzgerald sur Wikipédia : Lien

A la page 36 (juin 2007), nous avons publié Route 66, un enregistrement d'Ella Fitzgerald et Ray Charles.

Vous souhaitez faire écrire votre propre biographie ? Visitez mon site Votre biographie : Lien

Visitez aussi Votre biographie, mon blog vidéo : Lien

Page réalisée par Philippe Costa.



mercredi 12 novembre 2008

283. Nihon buyō au Musée Guimet, 21-22 novembre 2008

Le Nihon buyō (日本舞踊 - litt. « danse japonaise ») est l'art traditionnel de la danse et du mime. Il découle principalement de la danse du kabuki, forme épique du théâtre japonais traditionnel datant de l’époque d’Edo. Les pièces classiques du Nihon buyō appartiennent d’ailleurs au répertoire du théâtre kabuki dont les acteurs étaient exclusivement masculins. Ce genre, souvent spectaculaire, se caractérise par la complexité de ses codes esthétiques et la beauté somptueuse de ses costumes. La fluidité dans la succession des mouvements, suggère élégance, raffinement et maîtrise de l’émotion (source : musée Guimet).

Dans le cadre du 150e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises et de l'exposition Konpira-san, un spectacle Nihon buyô - Danse du kabuki sera donné à Paris à l'auditorium du musée Guimet les vendredi 21 et samedi 22 novembre 2008 à 20h30. Il s'agit d'une création pour le musée. Eiko Hayashi (林榮子 - Hayashi Eiko), danseuse de Nihon buyō, sera accompagnée par Nobuko Matsumiya (松宮 ノブ子 - Matsumiya Nobuko), koto et chants, et Fumie Hihara (日原史絵 - Hihara Fumie) koto, shamisen et chants.

Formée dès son enfance au Nihon buyō, Eiko Hayashi obtient son titre de maître (natori) à l’âge de 18 ans. Puis ses études l’emmènent en Allemagne et lui permettent de présenter son art à un public européen. Au fil de ses nombreuses expériences chorégraphiques, elle cherche à confronter danse japonaise et musique occidentale n’hésitant pas à s’exprimer sur Bach, Bartók ou Josquin des Prez… mais revient toujours aux racines de la danse traditionnelle du kabuki.

Au musée Guimet, le spectacle sera composé d'œuvres des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Les artistes vont jouer une partie de Fuji Musume (藤娘 - La fille aux glycines) appelée « Fuji ondo » (藤音頭 - Chant de danse des glycines). Ci-dessous, un extrait de Fuji Musume dansé par Emiya Ichikawa (市川笑也 - Ichikawa Emiya), danseur du kabuki :




Le spectacle se terminera sur la célèbre œuvre du kabuki Musume Dōjōji (京鹿子娘道成寺). Cette pièce porte des noms différents selon les écoles : Ogiye (荻江), celle à laquelle appartient Eiko Hayashi, la nomme Kane no misaki (鐘の岬 - Le promontoire de la cloche). « Les feux de l’amour et la haine mêlés firent fondre la cloche avec celui qu’elle aimait », disent les paroles. Ci-dessous, la même danse sous le titre Zashikimai Dōjōji (座敷舞道成寺 - La danse de salon du Dōjō-ji). Le nom du danseur nous est inconnu :




Autres titres au programme du musée Guimet : Midare (乱れ - Désordre), Yūgao (夕顔) et Chidori no kyoku (千鳥の曲 - Mélodie du pluvier).

Ci-dessous, l'histoire du Nihon buyō ainsi qu'une leçon sur les postures, mais... tout en japonais. Vers la fin de la vidéo, le professeur soulève un point qui nous semble particulièrement intéressant lorsqu'elle montre une paire de chaussons de danse occidentale : cette dernière lui paraît tournée vers le ciel et le Nihon buyō vers la terre.




Lire aussi l'histoire du Nihon buyō sur le site Nihon Buyo Foundation (en anglais) : Lien

Spectacle Nihon buyô - Danse du kabuki, auditorium du musée Guimet, vendredi 21 et samedi 22 novembre 2008 - Renseignements et réservations : Lien

Les photos de Eiko Hayashi sont de Thilo Fahrtmann.



282. Le cabinet des docteurs Poisson à Kotohira

Dans la petite ville de Kotohira (琴平町 - Kotohira-chō) à côté du sanctuaire shintō Konpira-san (voir page précédente), se trouve le cabinet des docteurs Poisson associés. Ils vous débarrassent des peaux mortes de vos pieds, mais ça chatouille !...




D'autres spécialistes de cette pratique exercent aussi ailleurs au Japon :







mardi 4 novembre 2008

281. Konpira-san - Sanctuaire de la mer - Trésors de la peinture japonaise

Exposition Konpira-san - Sanctuaire de la mer - Trésors de la peinture japonaise. Musée national des arts asiatiques - Guimet. Du 15 octobre au 8 décembre 2008.

Le musée Guimet accueille pour la première fois en dehors du Japon des peintures sur paravents et cloisons coulissantes issues d’un sanctuaire japonais shintoïste. Ce sera l’occasion de contempler des œuvres majeures du XVIIIe siècle et aussi d’évoquer le shintoïsme, religion autochtone de l’archipel japonais de caractère animiste.

Le sanctuaire shintō de Konpira (Konpira-san - こんぴらさん ou Kotohira-gū - 金刀比羅宮), point de convergence du culte des montagnes et de croyances relatives à la divinité gardienne des transports maritimes et protectrice des dangers de la mer, fut dès l’époque de Heian (794-1185) un centre de dévotion important, particulièrement fréquenté à partir du XVIIe siècle. Une chanson contant les pérégrinations des bateaux de Konpira qui naviguaient en Mer Intérieure du Japon, atteste d’ailleurs de la popularité de ce lieu de pèlerinage célèbre. Les pèlerins de tout le pays ont convergé vers cette ville, située dans l’île de Shikoku, pour se recueillir devant le lieu saint, dont la quiétude contraste avec l’effervescence des marchés et des théâtres (source : musée Guimet).




Paravent Mont Fuji et Cèdres (panneau droit). Il est attribué à Kanō Eitoku (1543-1590), époque Momoyama (1573-1615). Couleurs et feuilles d’or sur papier. Paire de paravents à six panneaux. Chaque paravent : l.342 cm ; H. 155,5 cm.













Omote-shoin, vue générale de la Salle des tigres, des sept sages et du paysage. Maruyama Okyo (1733-1795), époque d’Edo, 1787 et 1794. Encre, couleurs légères et particules d’or sur papier.












Omote-shoin, la Salle des tigres (Tora-no-ma). La Salle des tigres (Maruyama Okyo, 1787) était également utilisée pour recevoir les émissaires, elle pouvait en outre servir d’espace de théâtre ou de concert. Elle est composée de seize portes coulissantes décorées par des peintures représentant des tigres qui évoluent dans un paysage de rochers et de bambous. Tigres, Maruyama Okyo (1733-1795), époque d’Edo, 1787. Encre, couleurs légères et particules d’or sur papier. Quatre portes coulissantes, paroi nord-est de la Salle des tigres, Omote-shoin. Chaque panneau : H. 182,5 cm; l. 139 cm.

















Omote-shoin, la Salle des sept sages (Shichiken-no-ma). La Salle des sept sages (Maruyama Okyo, 1794) était destinée à accueillir les émissaires importants comme les représentants de daimyō et de nobles. Par ailleurs, le supérieur du Matsuo-ji pouvait y siéger. Les peintures figurent « les Sept Sages dans une bambouseraie », sujet souvent illustré dans la peinture chinoise à partir du IVe siècle. D’autres panneaux décorés de « Jeunes bambous le long de la rivière » et de « Rochers et Bambous » assurent la continuité de l’espace pictural. Omote-shoin, Salle des sept sages, détail des parois est et nord, Maruyama Okyo (1733-1795), époque d’Edo, 1794. Encre et particules d’or sur papier.

















Omote-shoin, la Salle des grues (Tsuru-no-ma). La Salle des grues (Maruyama Okyo, 1787) était également appelée « Salle des émissaires ». Elle servait de salle d’attente pour ces derniers et leurs serviteurs. Les portes coulissantes sont décorées de peintures, réalisées par Maruyama Okyo. Elles représentent des grues. La composition se lit de gauche à droite, rythmée par les différentes attitudes des oiseaux que le regard accompagne de la terre vers le ciel. Omote-shoin, vue générale de la Salle des grues, Maruyama Okyo (1733-1795), époque d’Edo, 1787. Encre, couleurs légères et particules d’or sur papier.

















Oku-shoin, la Salle surélevée (Jōdan-no-ma). La Salle surélevée
(« Composition florale », Itō Jakuchō, 1764) : l’ensemble des cloisons de la pièce est décoré de deux-cent une fleurs peintes, d’espèces différentes, disposées régulièrement sur un fond d’or. Cette pièce, de dimensions réduites, décline un style naturaliste et très coloré. C’est la seule salle peinte par Jakuchō qui demeure dans son état originel. Oku-shoin, intérieur du Jôdan-no-ma, Itō Jakuchō (1716-1800), époque d’Edo, 1764. Couleurs et particules d’or sur papier. Quatre portes coulissantes, paroi sud du Jōdan no ma. Chaque panneau : H. 177,5 cm; l. 91 cm.
















Photos : copyright © Keiichi Kawamura, avec l'aimable autorisation du musée Guimet. Légendes des photos : musée Guimet.

Page du site du musée Guimet consacrée à l'exposition : Lien

Lire l'article de Wikipédia sur le sanctuaire de Konpira-san (en anglais) : Lien

Visiter le site du sanctuaire de Konpira-san (en français) : Lien

Visite virtuelle du sanctuaire de Konpira-san en 3D (en français) : Lien

Dans le cadre du 150e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises et de l'exposition Konpira-san : spectacle Nihon buyô - Danse du kabuki. Eiko Hayashi (danse), accompagnée par Nobuko Matsumiya (koto et chants) et Fumie Hihara (koto, shamisen et chants). Auditorium du musée Guimet, vendredi 21 et samedi 22 novembre 2008 - Réservations : Lien





dimanche 2 novembre 2008

280. Liu Fang, joueuse de pipa et de guzheng

Liu Fang, virtuose du pipa (luth chinois) et du guzheng (cithare chinoise), est née à Kunming, dans la province du Yunnan. Dès l'âge de 6 ans, elle y fait l'apprentissage du pipa. A 9 ans, elle donne son premier concert et à 11 ans elle est choisie pour jouer devant la Reine Elisabeth II d’Angleterre lors de sa visite en Chine. Liu Fang a émigré au Canada en 1996 et vit aujourd'hui à Montréal. En 2006, l'artiste a reçu le prix de l'Académie Charles Cros.

Le pipa est un luth à quatre cordes dont la caisse est piriforme. Il date du II-e siècle avant J-C. Le guzheng est un instrument traditionnel à cordes pincées de la famille des cithares sur table qui comprend également le koto japonais, le dan-tranh vietnamien, le kayagum coréen et le qin de la chine ancienne. Il comporte vingt-et-une cordes.

Liu Fang, extrait d'une émission de CBC TV (Canada) diffusée le 12 janvier 2008 :




Bawang Xie Jia (Le Roi de Chu se défait de son armure). Ce chef-d'œuvre du répertoire martial pour pipa décrit l'épisode tragique de la défaite du roi Xiang Yu jusqu’alors invincible. Au cours de la guerre qui précéda la fondation de l'empire Han, en l'an 202 avant J-C, Xiang Yu subit une défaite fatale. Acculé par son adversaire, il bat en retraite et doit ôter son armure pour alléger son cheval, imité par ses compagnons d’armes. Le pipa se fait l’écho du vacarme qui préside à la fuite des soldats abandonnant leurs armures, ainsi que de leur désespoir et de leur douleur dans la débâcle. L'interprétation musicale exige une grande virtuosité et met en œuvre diverses techniques complexes, qui requièrent à la fois rapidité, précision et retenue (source : Musicoli).

Lui Fang, Bawang Xie Jia, 27 mars 2003 :




Guangling san (Promenade à Guangling). Cette célèbre mélodie pour guqin a été transcrite pour guzheng par Wang Changyuan, d’après la composition originale du grand maître de qin Ji Kang (223-262), l’un des Sept Sages de la Forêt des Bambous Zhulin qixian, pendant la période Wei (IIIe siècle). Cette musique s’inspire d’un épisode guerrier de l’époque des Royaumes Combattants, vers le IIIe siècle avant J-C, lors duquel Nie Zheng assassina le roi du royaume de Han (actuelle Corée) pour venger la mort de son père. On retrouve dans cette pièce un climat tourmenté et belliqueux, la violence des combats, avec le fracas des armes et la désolation sinistre des champs de bataille. L’intensité dramatique des émotions est suggérée par un style unique, rendant une impression sombre et profonde, avec de longs passages en harmoniques et un enchaînement de techniques spectaculaires telles que le vibrato tremblé chanyin ou le glissando interrompu dingshi huaxian. L’histoire du compositeur Ji Kang n’est pas moins dramatique que le thème de cette œuvre : ayant refusé de se soumettre au tyran Sima, il fut persécuté et condamné à mort. Avant d’aller au supplice, il prit son guqin et joua ce même air pour ses amis et ses disciples. (source : Musicoli)

Liu Fang, Guangling san, Théâtre de la Ville, Paris, 8 mai 2006 :




Liu Fang (guzheng) et Yoshio Kurahashi (Shakuhachi), Haru no umi (Mer de printemps). Composition de Michio Miyagi :




Page 15, deux autres interprétations de Haru no umi : la première par Shōji Mizumoto et le Musica Bella Orchestra de New York, la seconde par Nobuko Matsumiya, Danny Fajardo et Richard Stag.

En savoir plus sur Liu Fang en consultant Wikipédia : Lien

Site officiel de Liu Fang en français : Lien

En savoir plus sur le pipa en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le guzheng en consultant Wikipédia : Lien



279. L'erhu ou vièle chinoise

L'erhu (en mandarin 二胡, de 二 èr « deux » et 胡 hú « barbare ») est un instrument de musique traditionnel chinois provenant probablement d'Asie centrale ou de Mongolie. Il est composé d'une caisse de résonance en bois ouverte au dos et qui est recouverte d'une peau de serpent, d'un manche en bois orné de deux grosses chevilles et de deux cordes (ré et la). Un archet dont le crin est coincé entre les cordes est utilisé pour les faire vibrer. Sa tension est obtenue en l'écartant avec les quatre doigts et en prenant appui sur son extrémité avec le pouce.

Le titre de l'œuvre suivante est apparemment Divine Beauté, les noms des interprètes nous sont inconnus :




Le soleil se lève sur Taxkorgan. Le nom de l'interprète est apparemment Sun Huang :




Carmen interprété par Wang Ying :




Course de chevaux interprété par He Wang Bao :




Course de chevaux. Le nom du groupe nous est inconnu :




Course de chevaux interprété par Katy Pu, du Galaxy Youth Art Performing Group (enregistrement pour une chaîne de télévision californienne) :




Course de chevaux interprété par une jeune artiste de 7 ans membre du Little Flowers Art Academy de Nankin et dont le nom nous est inconnu. Great Western Forum, Inglewood, Californie, 11 août 2007 :




En savoir plus sur l'erhu en consultant Wikipédia : Lien



samedi 1 novembre 2008

278. L'intelligence du corbeau




Et que dire du corbeau japonais ?...




Et pour achever de vous désintoxiquer de toutes ces histoires de juteuses poupées à piquer, d'innocentes mordeuses de sous-chiens, de vrais faux plombiers américains et de parachutistes marrons, celle-ci, bien plus jolie :




Plus de vingt-sept mille vidéos de tous les oiseaux du monde sur le site The Internet Bird collection