lundi 28 juillet 2008

256. Wadaiko de l'Ensemble Sakura (tambours japonais)

Wadaiko de l'Ensemble Sakura — Taiko (太鼓) signifie « tambour ». Mais pour désigner les tambours japonais traditionnels, on utilise plutôt le terme wadaiko (和太鼓), littéralement : « tambour japonais ».

Dans la vidéo suivante, deux membres de l'Ensemble Sakura jouent Futari bayashi (二人囃子 — Deux tambours pour remonter le moral). Ce titre est un arrangement contemporain à partir d'un rythme traditionnel. Au miya-daiko (taiko des sanctuaires shintō) : Mariko Kubota, ex-membre d’O Edo Sukeroku Taiko (Tambours de Tōkyō). Au minyō-daiko (taiko de minyō) : Emiko Ota.




Ensemble Sakura, Futari bayashi à l'Opéra national de Lyon, samedi 15 mars 2008 :




En savoir plus sur le taiko en consultant Wikipédia : Lien

Visiter Minyo.info, le site de l'Ensemble Sakura : Lien



samedi 26 juillet 2008

255. Thomas Chung : Raindrops on Green Leaves (Miles Davis)




Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung, dont certains à thèmes japonais. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007), 100, 112, 128 (octobre 2007), 153 (novembre 2007), 174, 208 (décembre 2007) et 254 (juillet 2008). Nous en publierons d'autres ultérieurement.



254. Thomas Chung : Waterflow (John Coltrane)




Nous avons déjà publié plusieurs petits films de Thomas Chung, dont certains à thèmes japonais. Voir les pages 91, 93 (septembre 2007), 100, 112, 128 (octobre 2007), 153 (novembre 2007), 174 (décembre 2007) et 208 (décembre 2007). Nous en publierons d'autres ultérieurement.



jeudi 24 juillet 2008

253. Un minyō (民謡) : Kuroda bushi (Air de Kuroda)

Kuroda bushi (黒田節 — Air de Kuroda) est un chant de samurai de la région de Fukuoka (île de Kyūshū). Les paroles de ce minyō (民謡), dans le genre poétique dit imayō (litt. « style de maintenant », versification 7-5-7-5-7-5-7-5), sont d’un samurai du fief de Kuroda qui vivait à l’époque d’Edo (1603-1868). La mélodie dérive du gagaku Etenraku qui date du début de l’époque de Heian (794-1192). Les gagaku sont la musique de cour. Le mot signifie littéralement
« musique élégante ».

Kuroda bushi dansé par Reika Mutsunoya. Une interprétation relativement proche d'Etenraku :




Kuroda bushi dansé par Ukon. Une interprétation moderne mêlant danse traditionnelle et yoga :




Kuroda bushi par l'Ensemble Sakura, église Saint-Médard de Pecqueuse (Essonne), mars 2006 :




Kuroda bushi par l'Ensemble Sakura, Musée Guimet (Paris), avril 2007 :




Kuroda bushi par l'Ensemble Sakura, Opéra national de Lyon, mardi 11 mars 2008 :




Kuroda bushi, version comédie musicale américaine, 1957 :




Voir notre page 76 (août 2007) consacrée aux minyō.

Consulter Minyo.eu, le site de l'Ensemble Sakura : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en français) : Lien

En savoir plus sur les minyō en consultant Wikipédia (en anglais, l'article est différent) : Lien



252. Gion kouta (Ballade de Gion) par l'Ensemble Sakura

Gion kouta (祇園小唄 — Ballade de Gion) est un ryūkōka (litt.
« Chanson à la mode ») composé en 1910.

Ensemble Sakura, extrait de Gion kouta, église Saint-Médard de Pecqueuse (Essonne), mars 2006 :




Ensemble Sakura, Gion kouta, Musée Guimet (Paris), avril 2007 :




Ensemble Sakura, Gion kouta, Opéra national de Lyon, mars 2008 :




Paroles de Gion kouta :

[Premier couplet]
Tsuki wa oboro ni higashiyama
Kasumu youto no kagaribi ni
Yume mo izayou beni zakura
Shinobu omoi wo furisode ni

Gion koishiya darari no obi yo

Natsu wa kawara no yuusuzumi
Shiroi eriashi bonbori ni
Kakusu namida no kuchibeni mo
Moete mi wo yaku daimonji

Gion koishiya darari no obi yo

[Second couplet]
Kamo no kawara no mizuyasete
Musebu seoto ni kane no koe
Kareta yanagi ni akikaze ga
nuku yo koyoi mo yomo sugara

Gion koishiya darari no obi yo

Yuki wa shitoshito maru mado ni
Tsumoru ouse no sashimukai
Houkage tsumetaku sayofukete
Moyai makura ni kawa chidori

Gion Koishiya darari no obi yo


Traduction en langue anglaise:

[verse 1]
The clouded moon is visible in Higashiyama
Every night the signal fire is hazy and visible
The crimson cherry tree invites in the dream
My secret love is for your long sleeved kimono
I Love Gion, love Maiko so much
Oh pretty Darari Obi

The fresh cool wind in the summer evening river
The cute white neck under the paper-lantern
The vivid red lips with tear hidden
My heart burns like a Daimon-ji
I Love Gion, love Maiko so much
Oh pretty Darari Obi

[verse 2]
The water of the Kamo River decreases
The water's sound and the bell's sounds are audible
The autumn wind blows through the withered willow
My tears flow tonight all night as well
I Love Gion, love Maiko so much
Oh pretty Darari Obi

The snow falls softly at the round window
Enjoy a secret meeting, setting down face to face with you
I feel the cold even near a light, the night is advanced.
The mooring pillow, the chidori in the river
I Love Gion, love Maiko so much
Oh pretty Darari Obi


Pour d'autres interprétations de Gion kouta, voir la page précédente.


Visiter Minyo.eu, le site de l'Ensemble Sakura : Lien



lundi 14 juillet 2008

251. Gion kouta (Ballade de Gion), chanson de 1910

Gion kouta (祇園小唄 — Ballade de Gion) est un ryūkōka (litt. « Chanson à la mode ») qui a été composé en 1910 par Kōka Sasa. Les paroles, un très beau poème de Mikihiko Nagata, évoquent le chagrin d'amour d'une geisha de Gion, le quartier des plaisirs de Kyōto. Sa complainte est tissée d'évocations des quatre saisons dans l'ancienne capitale impériale.

Dans le dialecte de Kyōto, les geishas sont dénommées geiko (芸妓). Les maiko (舞妓) sont des apprenties geishas.

Dans le film suivant, une maiko danse sur Gion kouta dans un salon de Swinton Park, un château-hôtel de luxe de Grande-Bretagne :




A la suite, sept autres interprétations de Gion kouta par des maiko de Gion. La plupart, apparemment, sont du district de Gion Kobu.






















A la page 3, en juin 2007, nous avons publié un film du National Geographic sur les geishas et les maiko.


En savoir plus sur les geishas et les maiko en consultant Wikipédia : Lien



mardi 8 juillet 2008

250. Kabuki : Hidakagawa iriai zakura par Bandō Tamasaburō V

Bandō Tamasaburō V (坂東玉三郎) est l'un des plus grands acteurs contemporains de Kabuki. Le kabuki (歌舞伎) est la forme épique du théâtre japonais traditionnel.

Bandō Tamasaburō V dans Hidakagawa iriai zakura (日高川入相花王). Il y joue le rôle d'une marionnette de bunraku :




Voir les pages précédentes consacrées au kabuki :
Page 24 (juin 2007), Un kabuki joué aussi par des geishas
Page 25 (juin 2007), La Jeune Fille-Héron (Sagi Musume) jouée par Bandō Tamasaburō (坂東玉三郎).
Page 133 (novembre 2007), Théâtre kabuki
Page 144 (novembre 2007), La jeune fille aux glycines (Fuji Musume) jouée par Emiya Ichikawa (市川笑也).
Page 145 (novembre 2007), La jeune fille aux glycines (Fuji Musume) jouée par Bandō Tamasaburō (坂東玉三郎).
Page 146 (novembre 2007), Kabuki et opéra kunqu : Le pavillon aux pivoines


Voir aussi les pages concernant la musique du kabuki :
Page 73 (juillet 2007), La musique japonaise traditionnelle (n° 1 sur 5), chapitre 4 « La musique de shamisen »
Page 75 (août 2007), La musique japonaise traditionnelle (n° 3 sur 5), chapitre 6 « Le genre nagauta »
Page 77 (août 2007), La musique japonaise traditionnelle (n° 5 sur 5), chapitre 8 « La musique du kabuki »


En savoir plus sur le kabuki en consultant Wikipédia : Lien

En savoir plus sur le kabuki en consultant le site Le Kabuki dans la langue de Molière : Lien

En savoir plus sur Bandō Tamasaburō V en consultant Wikipédia : Lien