mercredi 29 juillet 2009

345. L'affaire du Japonais cannibale

Issei Sagawa (佐川 一政 - Sagawa Issei), un Japonais né le 11 juin 1949 était, au début des années 80, un étudiant en littérature comparée. En 2009, il a donc 60 ans. D'une constitution frêle (1,52 m et 35 kg en 1981) probablement due à une encéphalite contractée dans son enfance, il s'est rendu célèbre dans l'Hexagone et dans le monde sous les noms de « Japonais cannibale » ou « cannibale japonais ». En 1981, à Paris, Issei Sagawa se livre à des actes de cannibalisme sur le corps de la jeune femme qu’il vient de tuer.

Bénéficiant alors d'un programme d’échange avec la Sorbonne, il assassine une étudiante hollandaise, Renée Hartewelt, 25 ans, est rapidement arrêté, avoue le meurtre à la police et reconnaît également avoir mangé la chair de sa victime. Les enquêteurs découvrent dans son appartement du 10 rue Erlanger, dans le XVIe arrondissement, des parties du corps de la jeune femme, ainsi que des enregistrements du meurtre et des photos de scènes de cannibalisme. L’affaire secoue l’opinion publique mondiale, mais celui que la presse internationale surnomme le « cannibale japonais » est libéré et renvoyé dans son pays.

L'enquête qui fait l'objet de cette page, filmée entre la France et le Japon, s’intéresse aux conditions qui ont permis au tueur d’échapper à la justice. Aujourd’hui libre et devenu une célébrité, voire « un clown » (sic) dans son pays, Issei Sagawa avoue que son goût pour la chair humaine demeure intact.

Au-delà du cas de Sagawa, le film devrait, à notre sens, inciter à réfléchir sur l'état de la société japonaise d'aujourd'hui.

Les vidéos de cette page sont déconseillées aux enfants de moins de 12 ans.














Il est bien évident qu'aucun rapport n'est à établir entre la maladie de cet homme et les troubles mentaux des Japonais séjournant à Paris, thème de la page précédente.


En savoir plus sur Issei Sagawa en consultant Wikipédia

Lire l'article du site lejapon.org sur Issei Sagawa



344. A Paris, les Japonais pètent les plombs...

Les Japonais nomment « syndrome de Paris » ou « mal de Paris » des réactions morbides chez un certain nombre d'entre eux et que des psy-quelquechose à courtes vues attribuent à un séjour, long ou bref, dans la capitale... Une « mystérieuse maladie » (sic) frapperait ces êtres « fragiles » ou « fragilisés » (épithètes utilisées dans deux vidéos de cette page).

De notre côté, nous estimons que les conditions d'un séjour à Paris - pas toujours roses, il est vrai - ne sont que de simples déclencheurs d'un « syndrome » ou d'un « mal » plus profond qui réside dans la psyché japonaise elle-même.









mardi 28 juillet 2009

343. Trésors de l'art zen du Pavillon d'or de Kyôto

Kinkaku-ji (金閣寺 - Temple du Pavillon d'or) est le nom usuel du temple Rokuon-ji (鹿苑寺 - Temple impérial du jardin des cerfs) situé à Kyôto. Ce nom est tiré du Kinkaku (金閣 - « Pavillon d'or »), un bâtiment recouvert d'or, situé dans le jardin du temple.

Sur cette page, l'émission Sagesses bouddhistes du dimanche 30 novembre 2008. Invité : Olivier Wang-Genh, président de l'Union bouddhiste de France.

En décembre 2008, le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris a présenté plusieurs chefs d’œuvres de l’art zen en provenance du Pavillon d’or.





Voir aussi notre page 123 consacrée au Pavillon d'or

En savoir plus sur le Pavillon d'or en consultant Wikipédia

En savoir plus sur Kyôto en consultant Wikipédia



dimanche 26 juillet 2009

342. Jazz avec instruments traditionnels coréens

Un morceau de jazz dont nous ignorons le titre, interprété par Peter Schindler au piano et par le groupe coréen traditionnel Infinite of Sound. Les trois musiciennes sont des sœurs triplées :



La qualité de l'enregistrement audio laisse à désirer. Dommage ! La vièle à deux cordes jouée avec un archet et qui est équivalente au kokyû (胡弓) japonais est un haegum. La cithare à douze cordes
« cousine » du koto japonais s'appelle un kayagum. Celle à à six cordes graves pincées à l´aide d´une baguette de bambou est un komungo. Ce dernier instrument date du IVe siècle. Il était joué par les moines confucianistes.


Lire l'article de Wikipédia sur la musique coréenne
Lire l'article de Larousse.fr sur la musique coréenne



lundi 20 juillet 2009

341. Peinture japonaise : le genre ukiyo-e

Ukiyo-e (浮世絵) est un terme japonais signifiant « image du monde flottant ». Ce terme a été utilisé durant l'époque d’Edo (1603-1868) pour désigner un nouveau genre de peinture comprenant non seulement une nouvelle peinture populaire et narrative, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois.







Voir aussi notre page 209, Ukiyo-e : scène de neige à Nagano par Hiroshige

En savoir plus sur l'ukiyo-e en consultant Wikipédia



mercredi 15 juillet 2009

340. Le Nihon buyô (« danse japonaise »)

Le Nihon buyô (日本舞踊 – littéralement « danse japonaise ») est l'art traditionnel de la danse et du mime. Il découle principalement de la danse du kabuki, forme épique du théâtre japonais traditionnel datant de l’époque d’Edo. Ce genre, souvent spectaculaire, se caractérise par la complexité de ses codes esthétiques et la beauté somptueuse de ses costumes. La fluidité dans la succession des mouvements suggère élégance, raffinement et maîtrise de l’émotion.







Voir aussi notre page 289 consacrée au Nihon buyô

Voir aussi notre page 283 consacrée au Nihon buyô

Nihon buyô, danse du kabuki - Eiko Hayashi, maître de Nihon buyô, accompagnée par Nobuko Matsumiya et Fumie Hihara sur le site d'Artistes Associés - Japon



339. La ville de Kanazawa et le Hyakumangoku matsuri

Kanazawa (金沢市 - Kanazawa-shi) est la capitale de la préfecture d'Ishikawa. (...) La ville moderne de Kanazawa a été fondée le 1er avril 1889. La ville a été dirigée par le clan Maeda de 1583 jusqu’à la restauration Meiji en 1868.

Le nom de Kanazawa veut littéralement dire « le Marécage de l'or » et fait référence à une ancienne légende qui veut qu'un paysan du nom de Imohori Togoro ait trouvé de l'or en creusant le sol pour y planter des pommes de terre et des céréales. Cette histoire explique en partie la richesse et le peuplement de la ville qui fit de Kanazawa l'une des villes les plus peuplée du Japon au Moyen-Âge.







Le Hyakumangoku matsuri (百万石まつり) est le plus important festival annuel de Kanazawa. Il commémore l'entrée du seigneur Maeda Toshiie dans le château de Kanazawa en 1583. La parade, qui est le clou du festival, commence le second samedi de juin.




En savoir plus sur Kanazawa en consultant Wikipédia



mardi 14 juillet 2009

338. L'expansion de l'islam au Japon

Comme partout dans le monde non musulman, l'islam s'étend rapidement au Japon, notamment par la construction de mosquées et de centres culturels, ou prétendus tels.










Conversion d'une femme japonaise à l'islam :




Ci-dessous, deux films au cours desquels une jeune femme japonaise convertie à l'islam se confie. Pour ceux qui comprennent le japonais :







Visitez sans faute Eléments de réponse, un blog vidéo... politiquement très incorrect dont une page est consacrée à l'islam et au Coran.

En savoir plus sur la conversion à l'islam en consultant Wikipédia.



lundi 13 juillet 2009

337. Année 2010 : 1300e anniversaire de la fondation de Nara

Nara (奈良) est la capitale de la préfecture du même nom. Elle est située dans la région du Kansai, proche de Kyôto. Nara fut, de 710 à 784, la capitale du Japon, sous le nom de Heijô-kyô (ou Heizei-kyô). L'année 2010 sera le 1300e anniversaire de son établissement en tant que capitale.





Voir aussi notre page 232, Le patrimoine artistique de Nara vu par les JR (Japanese Railways)

En savoir plus sur Nara en consultant Wikipédia

En savoir plus sur l'époque de Nara en consultant Wikipédia



336. Nara, ancienne capitale du Japon

Nara (奈良) est la capitale de la préfecture du même nom. Elle est située dans la région du Kansai, proche de Kyôto. Nara fut, de 710 à 784, la capitale du Japon, sous le nom de Heijô-kyô (ou Heizei-kyô).





Voir aussi notre page 232, Le patrimoine artistique de Nara vu par les JR (Japanese Railways)

En savoir plus sur Nara en consultant Wikipédia

En savoir plus sur l'époque de Nara en consultant Wikipédia



lundi 6 juillet 2009

335. Atelier d'écriture du haïku animé par Philippe Costa (reportage TV)

Atelier d'écriture du haïku animé par Philippe Costa. Reportage de KBS, chaîne de télévision culturelle coréenne :





Voir aussi notre page 14, Haiku : Le souffle du vent par Natsu

Lire Haïku de cœurs, le recueil des stagiaires de l'atelier ayant fait l'objet du reportage de KBS

Visitez HaikuNet.org, le site du haïku et du senryû

Mon Petit manuel pour écrire des haïku, Editions Philippe Picquier, 2000. Toutes les informations sur HaikuNet.org

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site Artistes Associés - Japon


Page réalisée par Philippe Costa



334. Haïku de Buson illustrés

Buson Yosa (与謝蕪村 - 1716–1784) est un poète auteur de haïku et un artiste-peintre japonais de la période d'Edo. Son vrai patronyme est Taniguchi (谷口). On le considère aujourd'hui comme l'un des trois plus grands maîtres du haïku de la période d'Edo, avec Bashô Matsuo et Kobayashi Issa. Il est l'inventeur du haiga, peinture accompagnée d'un haïku (source : Wilipédia).

Ci-dessous, une vidéo qui illustre quatre haïku de Buson. Elle est signée... Obao :





Voir aussi notre page 14, Haiku : Le souffle du vent par Natsu

En savoir plus sur Buson en consultant Wikipédia

Visitez HaikuNet.org, le site du haïku et du senryû

Mon Petit manuel pour écrire des haïku, Editions Philippe Picquier, 2000. Toutes les informations sur HaikuNet.org

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon


Page réalisée par Philippe Costa



333. Le haïku et Bashô, son inventeur

Matsuo Bashô (1644-1694) est le « père » du haïku. Il naît quarante ans après l’installation au pouvoir de la dynastie des shôguns Tokugawa, l’un des règnes les plus obscurantistes et les plus brutaux que le Japon ait jamais connu, ce que nous appellerions aujourd’hui un régime totalitaire. L’époque de Bashô correspond au règne de Louis XIV en France.

Bashô emprunte à des formes poétiques anciennes et les adapte aux besoins du moment. Non nova sed nove. De là naît le haïkaï-renga dont une forme abrégée sera nommée haïku à la fin du XIX-e siècle. L'action de Bashô s’inscrit dans un mouvement littéraire de réaction à la fois contre la poésie dite « savante » et contre son quasi monopole par les moines bouddhistes et quelques poètes admis à la cour de l’empereur.

Bashô écrit nombre de ses poèmes lors de randonnées à pied et à cheval à travers le Japon. Ses haïku peignent donc la nature, ils sont souvent insérés dans des textes en prose, le tout se présentant sous la forme de carnets de voyage.

Il enseigne aussi à un nombre important de disciples la composition de haïku par la pratique. De fait, lui et ses compagnons bricolent leurs haïku tous ensemble. De par sa pédagogie, Bashô est un lointain ancêtre des animateurs d'ateliers d'écriture de poésie tels que ceux-là pratiquent aujourd'hui en France.

Après la mort de Bashô, ses compagnons – certains sont des marginaux – devenus poètes à part entière, publient leurs haïku avec les siens dans des recueils collectifs.

Ci-dessous, trois vidéos. Dans le jargon de la littérature, le procédé littéraire fondant le haïku se nomme « image visuelle ». Il n'est donc pas certain que de l'illustrer en reprenant exactement son thème soit très habile...









Voir aussi notre page 14, Haiku : Le souffle du vent par Natsu

Visitez HaikuNet.org, le site du haïku et du senryû

Mon Petit manuel pour écrire des haïku, Editions Philippe Picquier, 2000. Toutes les informations sur HaikuNet.org

Mes ateliers d'écriture du haïku sur le site d'Artistes Associés - Japon


Page réalisée par Philippe Costa