samedi 4 août 2007

80. Interruption des publications jusqu'au 11 septembre

A compter d'aujourd'hui, samedi 4 août, nous interrompons nos publications. Nous les reprendrons le mardi 11 septembre.

Les vidéos sur les matsuri (festivals) précédemment annoncées comme devant être publiées fin juillet n'ont malheureusement pas pu l'être à temps. Elles le seront en septembre ou en octobre.

En attendant, vous trouverez ci-dessous, en vingt-trois vidéos, une petite rétrospective des deux mois de publications passées.

Si vous êtes nouveau venu sur Le Japon chez vous, visitez ces pages dont un grand nombre contient d'autres films. N'hésitez pas non plus à consulter les pages alentour qui, généralement, approfondissent un sujet avec d'autres documents.

Voici donc d'abord la rétrospective des pages consacrées au Japon :

Page 3, un petit cours sur les geishas dispensé par le National Geographic :


Page 5, une interview du maître zen Taisen Deshimaru :


Page 7, un extrait d'une pièce de bunraku :


Page 9, une interprétation intéressante de Rokudan no shirabe par Kevin Kmetz et trois autres musiciens occidentaux au tsugaru-jamisen :


Page 18, la bande-annonce des Contes de la lune vague après la pluie, film de Kenji Mizoguchi :


Page 22, certainement le plus étonnant concert qui ait jamais été donné au Japon :

Et en vous rendant sur cette page, vous assisterez à la suite, encore plus intéressante...

Page 25, du théâtre kabuki montrant tout l'art de Bandō Tamasaburō dansant Sagi Musume (La Jeune Fille-Héron) :


Page 39, la bande-annonce de Mourir à la Campagne, film de Shuji Terayama :


Page 46, quelques images solarisées de Yûkoku (film de Yukio Mishima) accompagnées par un morceau de musique industrielle du groupe Ouraken :


Page 59, un extrait de L'Ile nue, poignant film muet de Kaneto Shindō et à la musique envoûtante :


Page 61, une vue d'ensemble sur les danses traditionnelles d'Okinawa aux fortes influences chinoises :


Page 62, la visite du Jo-an, l'un des trois plus beaux pavillons de thé du Japon qui est classé Trésor national :


Page 65, Tatsumi Hijikata, danseur de butō, dans Hosotan (1972) :


Page 68, un avant-goût de la « Fête de l'homme nu » dont de plus larges extraits seront publiés en octobre et au cours de laquelle, certaines années, de jeunes croyants trouvent la mort, écrasés par la foule de leurs semblables. Il sagit, en fait... d'un rituel de chance :


Page 73, une danse de geishas appelée Miyako odori (Danse de la capitale) exécutée dans un théâtre de Gion, l'ancien « Quartier des fleurs » de Kyōto :


Page 76, le minyō Otemoyan qui a été joué, chanté et dansé par l'Ensemble Sakura au Musée Guimet en avril dernier :


Page 78, Hokkai minyō-chō, une œuvre de Michio Miyagi interprétée par Nobuko Matsumiya et des musiciens du BBC Philarmony Orchestra de Londres :


Page 79, le groupe de rock Wadaiko Unit jouant deux morceaux avec des instruments traditionnels japonais :



Et dans les publications « hors Japon », voici notre sélection :

Page 11, Essa moça tá diferente, de Chico Buarque de Hollanda :


Page 12, Samba pra Vinicius et A gente vai levando joués et chantés par Vinicius de Moraes, Toquinho, Miucha et Tom Jobim :


Page 30, Let the Good Times Roll par Ray Charles, 1973 :


Page 38, une interview de Louis-Ferdinand Céline datant de 1961, juste avant sa mort :
data="http://ubu.artmob.ca/video/flash/flvplayer.swf?file=louis-ferdinand-celine_television-interview_1961.flv&autostart=false">




Et enfin, page 63, un extrait de Boot Polish, film indien avec Raj Kapoor et qui vous mettra certainement en joie pour tout le reste de la journée...


On trouve tout sur Le Japon chez vous !

A ce jour, le blog contient 230 vidéos. Visitez-le de fond en comble, vous avez tout le temps avant le 11 septembre...

Et si vous êtes en vacances et souhaitez accueillir le Japon chez vous ... en chair et en os à votre domicile habituel ou dans votre maison de campagne, visitez la page n° 1 dédiée aux concerts en appartement de Nobuko Matsumiya.

Bonnes vacances et peut-être à très bientôt dans votre salon ou votre jardin !

En savoir plus sur Nobuko Matsumiya en visitant son site : Lien


vendredi 3 août 2007

79. La musique japonaise contemporaine (n° 2 sur 2)

La musique japonaise contemporaine. Cette page est la suite de la page précédente n° 78.

Elle présente les chapitres suivants :
4. Compositions modernes inspirées d'œuvres traditionnelles japonaises et jouées avec des instruments japonais et occidentaux
5. Rock avec instruments traditionnels japonais

4. COMPOSITIONS MODERNES INSPIREES D'OEUVRES TRADITION-
NELLES JAPONAISES ET JOUEES AVEC DES INSTRUMENTS JAPONAIS ET OCCIDENTAUX

Yagi bushi (Air de Yagi), inspiré du minyō du même titre de la préfecture de Gunma (nord-est de l'île de Honshū) :


Groupe Spirit+Noise, Shishiku (獅子吼- Le rugissement du lion) :


5. ROCK AVEC INSTRUMENTS TRADITIONNELS JAPONAIS

Rising, interprété par les Yoshida Brothers (吉田兄弟 - Yoshida Kyodai) au tsugaru-jamisen :


Groupe Wadaiko Unit, Senrai (閃雷) et Ao no yume (蒼の夢) :


Groupe Spirit+Noise, Trick Trap :


Groupe Spirit+Noise, Worth Creation :


Lire un article d'Akira Tamba, musicologue, sur la musique japonaise traditionnelle et contemporaine : Lien
Visiter le site des Yoshida Brothers : Lien
Visiter le site du groupe Wadaiko Unit : Lien
Visiter le blog du groupe Spirit+Noise : Lien


78. La musique japonaise contemporaine (n° 1 sur 2)

La musique japonaise contemporaine. Nous avons réuni sous ce titre et sur deux pages une première série de vidéos que nous avons trouvées sur la Toile ainsi que celles des propres expériences de Nobuko Matsumiya avec des musiciens occidentaux.

La musique japonaise contemporaine est un très vaste champ dont nous sommes certainement loin de connaître toute l'étendue. En publiant ces vidéos, nous ne prétendons donc pas être exhaustifs, tant s'en faut. D'autre part, dans les domaines que nous connaissons, nous n'avons trouvé aucun film.

Nous avons classé ces vidéos selon une hiérarchie provisoire qui sera probablement révisée par la suite. Lorsque nous aurons pris davantage de recul, nous essaierons de réduire les catégories.

Ultérieurement également, compte tenu des éventuelles prochaines trouvailles, ces deux pages feront aussi certainement l'objet d'autres corrections, de remaniements, et de rajouts.

Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à y revenir périodiquement pour y découvrir les rajouts.

Sur cette page :
1. Oeuvres de compositeurs japonais du 20-ième siècle influencés par la musique occidentale
2. Mélodies japonaises traditionnelles jouées avec des instruments occidentaux
3. Mélodies japonaises traditionnelles jouées avec des instruments japonais, chinois et occidentaux

1. OEUVRES DE COMPOSITEURS JAPONAIS DU 20-IEME SIECLE INFLUENCES PAR LA MUSIQUE OCCIDENTALE

Haru no umi (Mer de printemps), œuvre de Michio Miyagi (1894-1956) composée en 1929 pour un shakuhachi et un koto. Interprétation de Shōji Mizumoto avec le Musica Bella Orchestra de New York (shakuhachi et orchestre à cordes) :



Raden (螺鈿 - Nacres), œuvre de Tadao Sawai (1937-1997) composée en 1960 pour deux kotos et un jūshitchigen (koto à 17 cordes) :



Sanka (Hymne), œuvre de Tadao Sawai (1937-1997) composée en 1978 pour un koto et jouée par Kazue Sawai, son épouse :



Keiko Matsui, Light Above the Trees (Extrait de l'album Keiko Matsui Live) piano, shakuhachi, guitare électrique et batterie :



Compositeur et titre inconnus, œuvre jouée par un orchestre de koto, de jūshitchigen et de shamisen lors du Sakura matsuri (Festival des cerisiers en fleurs), New York :



2. MELODIES JAPONAISES TRADITIONNELLES JOUEES AVEC DES INSTRUMENTS OCCIDENTAUX

Sakura Sakura (Fleurs de cerisiers), un koyō (litt. « vieille chanson ») arrangé pour le piano et joué par Masashi Yamanaka :



3. MELODIES JAPONAISES TRADITIONNELLES JOUEES AVEC DES INSTRUMENTS JAPONAIS, CHINOIS ET OCCIDENTAUX

Haru no umi (Mer de printemps), œuvre de Michio Miyagi (1894-1956) :



Haru no umi (Mer de printemps), œuvre de Michio Miyagi (1894-1956). Interprétation de Nobuko Matsumiya avec des musiciens du BBC Philarmony Orchestra de Londres :



Hokkai minyō-chō, œuvre inspirée du minyō Sōran bushi et arrangée pour le koto et le shakuhachi par Michio Miyagi (1894-1956). Interprétation de Nobuko Matsumiya avec des musiciens du BBC Philarmony Orchestra de Londres :


Sōran bushi est un chant de pêcheurs de harengs du nord-ouest de l'île de Hokkaidō. Il a été composé vers 1850. A l'origine, on le chantait a capella.

Lire un article d'Akira Tamba, musicologue, sur la musique japonaise traditionnelle et contemporaine

Visiter le site de Nobuko Matsumiya, musique japonaise traditionnelle et contemporaine

Visiter le blog de Shôji Mizumoto

Visiter le site du Musica Bella Orchestra de New York

Visiter le site du monastère zen de Kanshôji



jeudi 2 août 2007

77. La musique japonaise traditionnelle (n° 5 sur 5)

Les genres de la musique japonaise traditionnelle ainsi que ses instruments sont en grande partie originaires de Chine. Cette page est la suite de la page précédente n° 76.

Sur cette page : la musique du kabuki, la musique du bunraku, la musique du nō.

LA MUSIQUE JAPONAISE TRADITIONNELLE DE THEATRE

8. LA MUSIQUE DU KABUKI
Le kabuki (歌舞伎) est la forme épique du théâtre japonais traditionnel. Le genre de musique le plus utilisé dans le kabuki est le nagauta (voir la page précédente n° 75 consacrée à ce genre musical).



En savoir plus sur le théâtre kabuki en consultant le site Le kabuki dans la langue de Molière


En savoir plus sur le théâtre kabuki en consultant Wikipédia


Nihon buyô, danse du kabuki, sur le site d'Artistes Associés - Japon


9. LA MUSIQUE DU BUNRAKU (OU NINGYO JORURI)
Le bunraku (文楽) est un type de théâtre japonais de marionnettes de grande taille originaire d'Osaka. Il est né au 17-ième siècle.

Dans la musique du bunraku, le récitant et le joueur de shamisen occupent une place centrale.

Caché derrière des rideaux de bambou, toujours à droite de la scène, dans une pièce surélevée, se trouve souvent un petit orchestre. Les instruments les plus utilisés par l'orchestre sont des flûtes, notamment le shakuhachi, le koto et surtout une vaste gamme de percussions.





En savoir plus sur le bunraku en consultant Wikipédia


10. LA MUSIQUE DU NO
Le nō (能) est une forme de théâtre traditionnel japonais masqué. La musique du nō est produite par un choeur, plusieurs types de tambours, mais un seul type de flûte en bois de cerisier appelée nōkan.



En savoir plus sur la musique du nô en consultant Wikipédia


En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia


En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant Wikipédia



76. La musique japonaise traditionnelle (n° 4 sur 5)

Les genres de la musique japonaise traditionnelle ainsi que ses instruments sont en grande partie originaires de Chine. Cette page est la suite de la page précédente n° 75.

Sur cette page : les minyô.

7. LES MINYO
Les minyô (民謡) sont des chants populaires. Le terme minyô n'est utilisé que depuis le XXe siècle. Il est une traduction littérale de l'allemand « Volkslied » qui signifie « chant folklorique ». Les minyô englobent des chants autrefois qualifiés par des termes comme « inaka bushi » (airs de la campagne), « hina uta » (chansons rurales), etc.

Il existe aussi des shin minyô (litt. « nouveaux minyô ») qui ont été composés à partir du début du XXe siècle.

Les minyô et les shin minyô sont généralement des chants pour exprimer la joie, danser, faire la fête ou se donner du courage pour travailler. Certains sont humoristiques.

A notre connaissance, il existe aussi très peu de vidéos de minyô sur le Net, hormis celles enregistrées lors des festivals puisque ces chants servent, le plus souvent, à accompagner leurs danses. A l'occasion de prochaines publications consacrées aux festivals, nous présenterons donc beaucoup d'autres minyô.

Dans la vidéo suivante, le morceau d'introduction n'est pas un minyô, mais Haru no umi (Mer de printemps) de Michio Miyagi :


Ci-dessous, trois minyô d'Okinawa apparemment enregistrés aux Etats-Unis :


La vidéo suivante nous a paru un peu étrange mais tellement plaisante que nous n'avons pas voulu y renoncer. Etrange parce que la charmante maiko (apprentie geisha) qui joue du shamisen s'y fait accompagner par une guitare... Il est d'ailleurs possible que cet enregistrement ait également été effectué aux Etats-Unis. Quoiqu'il en soit, nous l'avons gardé pour l'interprétation d'Otemoyan (おてもやん - Petite Madame Otemo) qui est le second morceau, le premier, celui chanté en play-back sous l'ombrelle, n'étant pas un minyô, mais Gion kouta (Ballade de Gion) une célèbre chanson de geisha des années 30 :


Otemoyan est un minyô humoristique de la région de Kumamoto (île de Kyûshû). Le morceau de la vidéo précédente qui suit Otemoyan n'est pas non plus un minyô, mais apparemment une chanson du début du XXe siècle.

Le même Otemoyan par l'Ensemble Sakura :



Toujours interprété par l'Ensemble Sakura, voici maintenant un shin minyô qui date également des années 30 et dont le titre est Tôkyô ondo (東京音頭 - Chant de Tôkyô) :



A la suite, Yagi bushi (Air de Yagi), un minyô de la région de Gunma (est de Honshû) :




Les instruments des minyô :
Cordes :
- Shamisen (三味線) : genre de luth à trois cordes
- Kokyû (胡弓) : instrument à archet (très rarement utilisé dans les minyô)
A noter : en introduisant le koto dans tous ses minyô, l'Ensemble Sakura rompt avec la tradition.

Vents :
- Shakuhachi (尺八) : grosse flûte droite en bambou
- Shinobue (篠笛) : petite flûte traversière en bambou

Percussions :
- Taiko (太鼓) : tambour à maillet : plusieurs variantes selon la taille (yagura-daiko, minyô-daiko, shime-daiko, etc.)
- Kane (鉦) : petite percussion métallique à maillet

Donc à bientôt pour beaucoup d'autres minyô et des danses de festivals !

Musique japonaise traditionnelle - En savoir plus sur les minyô et voir beaucoup d'autres vidéos en consultant le site de l'Ensemble Sakura

Musique japonaise traditionnelle, genre minyô - L'Ensemble Sakura sur le site d'Artistes Associés - Japon

Japanese traditional music : min'yo by the Sakura Ensemble

En savoir plus sur les minyô en consultant wikipédia (en anglais)

En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia



75. La musique japonaise traditionnelle (n° 3 sur 5)

Les genres de la musique japonaise traditionnelle ainsi que ses instruments sont en grande partie originaires de Chine. Cette page est la suite de la page précédente n° 74.

Sur cette page : le genre nagauta.

6. LE GENRE NAGAUTA
Nagauta (長唄) signifie littéralement « chant long ». C'est ce genre qu'utilise principalement le théâtre kabuki.

Ci-dessous, concert de nagauta durant le Kanda matsuri, à Tōkyō :


Miyako fūryū (Elégance de la capitale) interprété par des étudiants d'université. Quelques petits problèmes de justesse, surtout au début, mais nous n'avons pas trouvé d'autres œuvres du genre nagauta sur le Net :



En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia


74. La musique japonaise traditionnelle (n° 2 sur 5)

Les genres de la musique japonaise traditionnelle ainsi que ses instruments sont en grande partie originaires de Chine. Cette page est la suite de la page précédente n° 73.

Sur cette page : la musique de koto et le genre jiuta.

LES GENRES DE LA MUSIQUE JAPONAISE TRADITIONNELLE

5. LA MUSIQUE DE KOTO ET LE GENRE JIUTA
À l'origine, on appelle jiuta (地歌) l'ensemble des chants accompagnés au shamisen (三味線) dans la région de Kyōto et d'Osaka. On les distingue ainsi des edouta, les œuvres de la région de Tōkyō.

Au fil du temps, certaines pièces de shamisen ont été transcrites pour le koto (筝). Cependant, il existe des œuvres de koto qui appartiennent en propre au genre jiuta.

Trio de koto au château de Nijō, à Kyōto :


L'auteur de la vidéo précédente commente ainsi : « Even in Japan, I have trouble finding cd's with quality koto or shamisen music, no one seems to know anything about the genre. It's almost like Japanese people are embarrassed about it »... Ce qui explique aussi que garnir cette page en vidéos (ainsi que les deux suivantes) nous a été particulièrement difficile et que nous avons quelquefois dû recourir à nos propres films (Nobuko Matsumiya et Ensemble Sakura), à des enregistrements de concerts d'élèves, d'étudiants ou d'amateurs, ou bien encore effectués... aux Etats-Unis.

Le koto est une sorte de cithare en bois de paulownia évidé. L'instrument traditionnel possède treize cordes. Il est originaire de Chine. Il dérive du guzheng chinois (古箏) et fut importé au Japon vers le 7-ième siècle. A l'origine, le koto a été un instrument surtout joué à la cour impériale.

La musique de koto s'appelle sōkyoku. A l'époque d'Edo, les pièces de sōkyoku ont été composées, jouées et transmises par des musiciens aveugles officiellement reconnus par le gouvernement shôgunal. Un certain nombre d'œuvres jouées par l'école Ikuta appartiennent au genre jiuta, un genre de musique vocale accompagné au shamisen.

La principale caractéristique de l'école Ikuta est l'importance de la technique instrumentale. Au contraire, l'école Yamada privilégie le vocal. Cette dernière est caractérisée par ses chants narratifs. Elle inclut cependant aussi dans son répertoire des œuvres essentiellement instrumentales. On distingue deux genres, les danmono et les utamono.

Les danmono, pièces entièrement instrumentales, sont composées de sections (dan) comme Rokudan no shirabe (litt. « six sections »). Ci-dessous, Nobuko Matsumiya jouant un extrait de Rokudan no shirabe :


Les utamono, sont des pièces vocales accompagnées d'instruments. Certains utamono comme Zangetsu et Chidori no kyoku comprennent des poèmes chantés entrecoupés de parties instrumentales (手事 - tegoto), le tout formant une suite. Il arrive que certains tegoto gagnent leur indépendance en étant joués seuls. Ils se nomment alors tegotomono.

Les tegotomono sont constitués d'une série de trois chants avec des tegoto qui leur sont intercalés. Au milieu du 18-ième siècle, les tegotomono conduisent à des duos de shamisen et de koto, ainsi qu'à des trios formés d'un koto, d'un shamisen et d'un kokyū et qui sont appelés sankyoku (三曲).

Le kokyū :


Au début du 19-ième siècle, le kokyū sera remplacé par le shakuhachi (尺八).

Ci-dessous, premier mouvement de Rokudan no shirabe, par des élèves des écoles Ikuta et Yamada réunies (sankyoku) :


Les instruments du genre jiuta :
Cordes :
- Shamisen (三味線) : genre de luth à trois cordes
- Koto (筝) : cithare à treize cordes
- Kokyū (胡弓) : instrument à archet

Vents :
- Shakuhachi (尺八) : grosse flûte en bambou


En savoir plus sur le koto et le sōkyoku en consultant le site de Nobuko Matsumiya


Musique japonaise traditionnelle - Nobuko Matsumiya (koto et chants) sur le site d'Atistes Associés - Japon


En savoir plus sur le koto en consultant Wikipédia


En savoir plus sur la musique japonaise traditionnelle en consultant le site Nipponia