Sumi-e (墨絵) signifie « dessin à l'encre de chine ». C'est le nom japonais du lavis. Le sumi-e est l'adaptation à la culture japonaise de la technique chinoise de peinture à l'encre noire et à l'eau.
Kazu Shimura est peintre de sumi-e à Tōkyō (Akasaka). Il est l'auteur d'un cours vidéo destiné aux débutants.
Les deux films de cette page constituent la première leçon d'une série de vingt-trois que nous aurons publiée en totalité en principe avant la fin du mois de décembre 2007.
Voici quelles seront les suivantes :
2. Oiseau et érable
3. Scarabée et aubergine
4. Pivoine
5. Tigre (en 2 vidéos)
6. Lis
7. Chien (technique Tarashikomi たらしこみ)
8. Iris
9. Chrysanthème
10. Camélia
11. Rose
12. Balaou (poisson)
13. Orchidée
14. Belle-de-jour
15. Nuages
16. Hortensia
17. Mer et crabe
18. Prune
19. Couper un chat (en 2 vidéos)
20. Geisha en kimono (en 2 vidéos)
21. Cerisier en fleur
22. Moines zen à la sieste
23. Cross Terrine du Sumi-e (rédigé en ces termes en anglais par l'auteur ; nous sommes incapables de traduire...)
Du n° 2 au n° 23, les temps d'exécution des peintures vont croissant : de moins de 2 mn à 17 mn.
POUR LES DEBUTANTS
1. Frottez 90 secondes en gardant 45 degrés.
2. N'imprégnez d'abord votre pinceau que d'une encre grise très légère.
3. Dessin à 90 degrés.
4. Dessin à 0 degré.
5. Taille du pinceau.
LES PREMIERS PAS - MATERIEL NECESSAIRE
1. Pinceau à lavis (fude)
2. Bâton d'encre
3. Pierre à encre (suzuri)
4. Papier de riz
N.B. : Pour les exercices, le papier de riz peut être remplacé par un autre.
Commençons !
1. Frottez le bâton d'encre dans l'eau jusqu'à sentir sa bonne odeur d'encens.
2. Préparez votre pinceau : encre grise d'abord, encre noire ensuite. Contrôlez la gradation avec l'eau.
3. Dessinez les cinq « couleurs » de l'arc-en-ciel.
4. Dessinez des lignes avec la pointe du pinceau. Vous pouvez obtenir naturellement la gradation.
Les précisions suivantes concernant le matériel sont une compilation de trois articles de Wikipédia :
LE BATON D'ENCRE
Le bâton d'encre, bloc d'encre de Chine séchée, est un outil utilisé originellement en Chine, puis en Corée et enfin au Japon pour l'écriture et la peinture. Le bâton est frotté sur une pierre à encre préalablement rempli partiellement d'eau, afin d'obtenir de l'encre liquide. L'encre est ensuite généralement capturée par les poils d'un pinceau à lavis, afin d'être appliqué sur une pièce de papier ou de textile, pour l'écriture, la calligraphie ou le lavis. Les bâtons d'encre sont généralement noirs, mais il est courant de trouver des bâtons d'encre de différentes couleurs, utilisées également depuis longtemps dans la peinture chinoise. Les bâtons d'encre colorée peuvent être blancs, jaunes, verts, rouges, bleus, etc. Aujourd'hui ces techniques d'Extrême-Orient sont pratiquées dans le monde entier.
LA PIERRE A ENCRE
La pierre à encre est un outil d'Extrême-Orient utilisé en écriture, calligraphie et peinture (principalement le lavis). Elle sert à y frotter un bâton d'encre dans de l'eau afin d'obtenir de l'encre de Chine liquide, pour pouvoir l'utiliser avec un pinceau à lavis. Elle fait partie des quatre trésors du lettré avec les pinceaux, l'encre et le papier.
LE PINCEAU A LAVIS
Le pinceau à lavis est un pinceau utilisé pour le lavis, mais également pour la calligraphie et plus généralement pour l'écriture en Extrême-Orient, principalement Chine, Corée et Japon. Il est originaire de Chine, où il existe originellement trois principaux types de poils pour les pinceaux :
- lang hao (狼毫 poil de loup), poil relativement ferme ;
- yang hao (羊毫 poil de chèvre), poil relativement souple ;
- xuan hao (选毫 poil de loup au centre pour sa fermeté et une couronne de poil de chèvre autour pour sa souplesse).
Il existe aujourd'hui des pinceaux dans divers autres matériaux, mais ces poils ont pour propriété une bonne absorption de l'eau et de l'encre, ce qui est important pour les techniques de lavis. En Europe, le pinceau à aquarelle est assez proche du pinceau à lavis de par sa forme, mais n'a pas tout à fait les mêmes propriétés. Il est généralement constitué de poil de petit-gris (un écureuil) qui a de très bonnes propriétés de rétention d'eau, ou parfois de poney, mais ce dernier est un peu moins absorbant.
Lien vers le site de l'artiste (en anglais et japonais) :
Connaître l'histoire de la peinture sumi-e en consultant le site de l'artiste (en anglais) :
mardi 11 septembre 2007
82. Sumie : leçon n° 1 sur 23 par Kazu Shimura, peintre à Tôkyô
Publié par Nobuko Matsumiya à mardi, septembre 11, 2007
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